L’enthousiasme des fans d’Aya Nakamura a rapidement tourné à la frustration. À peine l’annonce de ses deux concerts au Stade de France, prévus les 29 et 30 mai 2026, relayée, qu’une controverse est venue ternir la fête. Selon les révélations du Midi Libre, la réservation d’un billet pour ces shows tant attendus serait conditionnée à l’achat du prochain album de la chanteuse, Destinée, attendu pour le 21 novembre 2025.
Une prévente sous conditions qui indigne les fans
Alors que la billetterie officielle n’ouvrira que le 31 octobre 2025 à midi, une prévente exclusive sur inscription avait été proposée dès le 29 octobre. Des milliers de fans se sont précipités, provoquant une longue file d’attente virtuelle. Mais la surprise fut de taille : une fois leur tour arrivé, de nombreux internautes ont découvert qu’ils devaient acheter obligatoirement l’album « Destinée » pour accéder à la plateforme de vente des billets.
Sur les réseaux sociaux, les réactions ne se sont pas fait attendre. Certains crient au scandale commercial, d’autres à une forme de vente forcée déguisée. Parmi les commentaires les plus partagés :
« Le guet-apens de l’album à acheter obligatoirement si tu veux avoir ta place ? Dans la France de Macron, elle est sérieuse ? »
« Dinguerie », « C’est pathétique », ou encore un virulent « Aya, tu as du sang sur les mains », peut-on lire sur X (ex-Twitter).
Une pratique à la limite de la légalité
Si cette exigence rappelle la vente liée, interdite par l’article L121-11 du Code de la consommation, elle ne constitue pas une infraction, car il existe d’autres moyens d’obtenir des billets. En effet, une autre prévente est ouverte sur Live Nation, et la vente générale du 31 octobre se fera sans contrainte d’achat.
Entre stratégie marketing et risque d’image
Cette opération, qui visait probablement à booster les ventes du nouvel album tout en stimulant l’engouement autour des concerts, pourrait se retourner contre l’équipe de la chanteuse. En liant la musique à l’accès aux places, les organisateurs prennent le risque de froisser une partie du public fidèle d’Aya Nakamura, déjà très réactif sur les réseaux sociaux.
Alors que la star de 30 ans prépare deux shows historiques dans le plus grand stade de France, cette polémique souligne une fois de plus la frontière floue entre stratégie commerciale agressive et respect des fans. Reste à voir si cette controverse affectera réellement la dynamique de vente lors de l’ouverture officielle de la billetterie.
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