Arif, étudiant à l’établissement Jacques-Callot de Vandœuvre en Meurthe-et-Moselle, risque de ne pas obtenir son diplôme de terminale. Malgré son optimisme initial quant à ses épreuves, il a dévoilé à L’Est Républicain, le mardi 11 juillet, qu’il lui restait seulement à réussir son bac STMG.
Cependant, à la réception des résultats le 4 juillet, il ne reçoit pas directement son diplôme et doit passer par une phase de rattrapage.
Une fois cette phase terminée, il se retrouve dans une situation précaire. Il n’a pas accumulé suffisamment de points et finit avec une moyenne de 9,99 sur 20, alors que le bac exige une moyenne minimale de 10 sur 20.
Il raconte au journal : “Mes amis m’ont encouragé à ne pas abandonner, à prendre des mesures”. Afin de faire valoir son point de vue auprès du ministère de l’Éducation, il dépose une plainte en remplissant un formulaire.
L’idée est de faire intervenir un médiateur pour comprendre pourquoi le jury a refusé d’augmenter sa note pour qu’il obtienne son diplôme.
La cause du refus du ministère de lui attribuer le bac pourrait être ses nombreuses absences, malgré le fait qu’elles étaient justifiées. D’après lui, il aidait son père dans une boulangerie.
En attendant la réponse à sa réclamation, l’étudiant reste déterminé. Il n’envisage pas de repasser le bac. “C’est vraiment dommage, je suis très déçu”, admet-il. Une fois son bac en poche, il aspire à devenir professeur d’histoire.
Une réclamation auprès du ministère de l’Éducation
Mais comment est-ce possible ? Choqués par la note de leur camarade, les amis d’Arif le poussent “à faire quelque chose”, a-t-il expliqué au journal local. Il décide alors de faire une réclamation et remplit le formulaire de l’Éducation nationale pour obtenir un médiateur. Il veut comprendre pourquoi il est passé si près de l’obtention de son diplôme. Pour l’heure, Arif est toujours dans l’attente d’un retour du ministère.
Si le jury a refusé d’octroyer le bac au lycéen de la commune de Vandoeuvre, ce serait à cause de ses absences répétées au cours de l’année scolaire, indique l’Est Républicain.
Lui qui se rêvait déjà professeur d’histoire espère que le verdict final lui sera favorable.