Le mardi 25 juillet 2023, le tribunal de Cotonou a prononcé une condamnation à l’encontre d’une revendeuse togolaise, lui infligeant une peine de 12 mois de prison, dont 3 mois ferme, pour usage de fausses attestations.
Au cours de son audience de flagrant délit, la justice béninoise a examiné un dossier concernant des attestations falsifiées.
La personne mise en cause est une citoyenne togolaise née en 1999 au Togo, munie d’un acte de naissance togolais et d’une carte d’identité, attestant de sa nationalité togolaise.
Cependant, en plus de ces documents, elle possédait également un acte de naissance béninois établi à Natittingou, ainsi qu’un certificat d’identification personnel qu’elle aurait obtenu auprès d’un agent de l’Agence nationale d’identification des personnes (ANIP).
Arrivée au Bénin en provenance du Togo le 10 juillet pour régulariser sa situation de résidence, elle a été accompagnée chez le chef du quartier.
Lors de la procédure de mariage à la mairie, les agents ont découvert des anomalies sur ses documents et ont alerté la police.
Après avoir été interpellée et placée en garde à vue, elle a été présentée devant le procureur de la république, puis placée sous mandat de dépôt.
Lors de sa comparution devant le juge, la prévenue a nié les accusations, affirmant ne pas savoir que les documents étaient falsifiés.
La représentante du ministère public a requis une peine de 6 mois de prison, dont 2 mois ferme, ainsi qu’une amende de 200 000 FCFA. Cependant, le tribunal a décidé d’être plus sévère en condamnant la citoyenne togolaise à 12 mois de prison, dont 3 mois ferme.