Au Cameroun, Issa Tchiroma Bakary affirme détenir des renseignements faisant état d’un projet d’attaque dirigée contre sa personne.
« J’entends dire — et je reçois des informations — qu’un assaut musclé se prépare contre moi. Tout ça pour Tchiroma ? Allez-vous lancer un assaut contre tout le peuple camerounais ? » a-t-il publié sur ses comptes sociaux.
Le président du Front pour le salut national du Cameroun (Fsnc) a ensuite insisté sur la demande populaire : que soit respecté le choix et la victoire du peuple. Selon lui, la seule requête est la reconnaissance de ce verdict populaire. « Le peuple vous demande simplement de reconnaître sa victoire.
Cette fois, vous ne passerez pas. Arrêtez vos menaces : elles irritent le peuple camerounais et mettent le pays en danger. Rendez-vous compte que vous avez perdu : plus vous résistez, plus votre chute sera pitoyable. Le peuple au pouvoir… », a-t-il ajouté.
L’élection présidentielle camerounaise du 12 octobre 2025 constitue un tournant : Biya, au pouvoir depuis 1982, se représente pour un nouveau mandat, et Issa Tchiroma est devenu l’un des challengers majeurs, après avoir rompu avec le pouvoir.
Issa Tchiroma Bakary a revendiqué la victoire de l’élection quelques jours après le scrutin, malgré l’absence d’annonce officielle des résultats par le Conseil constitutionnel du Cameroun. « Notre victoire est claire. Elle doit être respectée », a-t-il déclaré.
Le gouvernement a immédiatement réagi en niant sa victoire et en le mettant en garde contre toute proclamation de résultats non autorisée.
Parallèlement, des manifestations ont éclaté dans plusieurs villes, des bureaux du parti au pouvoir (Rassemblement démocratique du peuple camerounais – RDPC) ont été incendiés (notamment à Dschang) et la police a procédé à des arrestations de manifestants.
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