Le gouvernement canadien prévoit une nouvelle réduction du nombre de permis d’études délivrés en 2026 dans le cadre de sa stratégie visant à mieux gérer la population de résidents temporaires. Cette initiative introduit également des quotas par province et territoire afin de mieux contrôler les demandes.
Depuis la mise en place du cap sur les étudiants internationaux en 2024, Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) a limité le nombre d’approbations annuelles de permis d’études. Selon l’IRCC, cette mesure a permis de réduire le nombre total d’étudiants étrangers, passant de plus d’un million en janvier 2024 à environ 725 000 en septembre 2025. Le gouvernement vise désormais à ramener la proportion de résidents temporaires à moins de 5 % de la population canadienne d’ici la fin de 2027.
Objectifs pour 2026 : une nouvelle baisse des permis d’études
Pour 2026, l’IRCC prévoit d’émettre jusqu’à 408 000 permis d’études, répartis comme suit :
155 000 nouveaux permis pour les étudiants internationaux
253 000 extensions pour les étudiants déjà présents au Canada
Ce plafond représente une baisse de 7 % par rapport à 2025 (437 000) et de 16 % par rapport à 2024 (485 000).
Malgré cette réduction, l’IRCC affirme vouloir continuer à attirer les talents internationaux afin de soutenir les priorités économiques et sociales du pays.
Exemptions importantes pour 2026
À partir du 1er janvier 2026, certains groupes d’étudiants ne seront plus tenus de fournir une lettre d’attestation provinciale ou territoriale (PAL/TAL). Parmi les exemptions :
1. Étudiants aux cycles supérieurs (maîtrise et doctorat)
Inscrits dans un établissement d’enseignement désigné public (DLI), ils n’auront plus besoin d’une PAL/TAL, en reconnaissance de leur contribution à l’innovation et à la croissance économique.
2. Élèves du primaire et du secondaire
3. Groupes prioritaires ou vulnérables
Identifiés par le gouvernement du Canada.
4. Étudiants déjà titulaires d’un permis
Ceux qui demandent une extension au même établissement et au même niveau d’études.
Prévisions de répartition des permis d’études en 2026
IRCC anticipe les volumes suivants :
Étudiants de maîtrise et doctorat (exemptés) : 49 000
Élèves du primaire et secondaire (exemptés) : 115 000
Autres catégories exemptées : 64 000
Candidats nécessitant PAL/TAL : 180 000
Répartition provinciale des permis nécessitant PAL/TAL
Les 180 000 permis seront répartis selon la population des provinces et territoires :
Ontario : 70 074
Québec : 39 474
Colombie-Britannique : 24 786
Alberta : 21 582
Manitoba : 6 534
Nouveau-Brunswick : 3 726
Nouvelle-Écosse : 4 680
Terre-Neuve-et-Labrador : 2 358
Île-du-Prince-Édouard : 774
Territoires du Nord-Ouest : 198
Yukon : 198
Nunavut : 180
Espaces de candidature pour les demandes nécessitant une PAL/TAL
En s’appuyant sur les taux d’approbation de 2024 et 2025, l’IRCC a fixé un total de 309 670 espaces de candidature pour 2026. Voici les principales allocations :
Ontario : 104 780
Québec : 93 069
Colombie-Britannique : 32 596
Alberta : 32 271
Saskatchewan : 11 349
Manitoba : 11 196
Nouvelle-Écosse : 8 480
Nouveau-Brunswick : 8 004
Terre-Neuve-et-Labrador : 5 507
Île-du-Prince-Édouard : 1 376
Yukon : 257
Territoires du Nord-Ouest : 785
Nunavut : 0
Chaque province sera ensuite responsable de répartir ces places entre ses établissements d’enseignement désignés.
Quelles implications pour les étudiants internationaux ?
Les futurs étudiants devront s’attendre à :
Une compétition accrue
Moins de places disponibles signifie une hausse des exigences et des sélections plus rigoureuses, surtout dans les provinces les plus prisées.
Des avantages pour certains groupes
Les exemptions faciliteront l’accès pour :
les étudiants en maîtrise et doctorat,
les élèves du primaire et du secondaire,
les étudiants renouvelant leur permis dans la même école.
Une nécessité de planifier stratégiquement
Les candidats devront choisir leurs programmes et provinces avec soin afin d’augmenter leurs chances d’acceptation.
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