D’après l’étude annuelle d’UBS, la banque suisse, la France occupe maintenant le troisième rang mondial en termes de millionnaires. Effectivement, 25 000 nouveaux individus ont rejoint la liste de ceux ayant un patrimoine supérieur à un million de dollars.
Cette montée notable, malgré une diminution de la richesse mondiale, est directement attribuée à la hausse des prix de l’immobilier.
2,82 millions de Français détenaient l’an dernier un patrimoine d’une valeur supérieure à un million de dollars (l’équivalent de 930?000 euros).
Important Avec un tel chiffre, l’Hexagone occupe la troisième place du podium mondial et représente désormais 4,8 % de cette population.
Il est cependant talonné par le Japon (4,6 %), qu’il a évincé du top 3, ainsi que l’Allemagne (4,4 %) et le Royaume-Uni (4,3 %). En revanche, il reste loin derrière les États-Unis (38,2 %) et la Chine (10,5 %).
La performance de notre pays en étonne plus d’un, alors que la richesse globale a connu en 2022 sa première baisse depuis 2008.
Les détails de l’étude montrent que ce recul est dû principalement aux résultats médiocres des placements financiers sur l’année.
En parallèle, le bilan des actifs non financiers, catégorie essentiellement composée de biens immobiliers, reste largement positif. En conséquence, la part des actifs financiers dans le patrimoine des Français est tombée à 37,7 % en 2022, à 8,5 points de pourcentage en dessous de son niveau de 2000.
Ces changements ont permis aux « petites fortunes » de prospérer. Parmi les 59,4 millions de millionnaires répertoriés l’an dernier, 87 % disposent d’une fortune valant moins de 5 millions de dollars.
De plus, les auteurs de l’étude précisent que le recensement se fait sur la base du patrimoine nominal, excluant l’effet de l’inflation.
Ainsi, quelque 4,4 « millionnaires de l’inflation », dont environ 100?000 en France, sont pris en compte, alors qu’après une correction de l’augmentation des prix, ils sont redescendus sous le seuil du million de dollars réels. En revanche, le nombre d’ultra-riches (243?060 personnes), qui disposent de plus de 50 millions de dollars d’actifs, a diminué de 10 % en raison du contexte financier.
Le chef de l’État répète régulièrement que la pierre ne crée pas de richesse pour l’économie nationale, au contraire de la Bourse,
Dénonçant la « rente immobilière ». Il est vrai que l’an dernier, le rendement des valeurs établies des biens immobiliers a nettement dépassé celui des marchés d’actions, par ailleurs plus risqués.
Mais le raccourci serait trop facile.
L’économiste Anthony Shorrocks, chargé de l’étude,
Anticipe un inversement des contributions respectives des actifs financiers et non financiers en 2023 en cas de reflux des prix immobiliers pour compenser la remontée des taux d’intérêt.
Anthony Shorrocks
Le mouvement semble amorcé, ce qui pourrait pousser la France hors du podium, compte tenu des écarts réduits par rapport à ses dauphins.
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