Emplois à la Zone industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ) : 15 000 opportunités pour les jeunes d’ici 2024

La Zone industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ) est sur le point de devenir le fer de lance de l’emploi pour les jeunes au Bénin. C’est une annonce majeure qui pourrait changer la donne pour de nombreux jeunes en quête d’opportunités professionnelles.

Des milliers d’opportunités à l’horizon

Le mardi 17 octobre 2023, une rencontre d’échanges cruciale a eu lieu, initiée par la Banque mondiale concernant le projet Azoli. Au cours de cette rencontre, Laurent Gnagbès, le directeur général de l’Agence de promotion des investissements et des exportations (APIEX), a partagé des nouvelles prometteuses pour l’avenir de l’emploi dans la région.

Actuellement, 1 100 jeunes ont déjà décroché des emplois contractuels au sein de l’usine textile de Glo Djigbé. Cependant, ce chiffre est sur le point de connaître une augmentation significative.

Laurent Gnagbès a révélé qu’à la fin de l’année 2023, pas moins de 5 000 jeunes rejoindraient les rangs de cette usine. Et ce n’est que le début. Deux autres vagues d’embauche, chacune concernant 5 000 jeunes, sont prévues pour 2024.

Un calendrier ambitieux pour l’emploi

Le programme est clairement défini :

  • Premier trimestre 2024 : 5 000 jeunes pour la deuxième usine intégrée de textile.
  • Deuxième trimestre 2024 : une autre tranche de 5 000 jeunes.

En résumé, d’ici la fin du premier semestre 2024, 15 000 emplois seront créés et réservés aux jeunes, uniquement dans le secteur textile de la GDIZ. Ce projet massif se déroulera en étroite collaboration avec l’Agence nationale de la promotion pour l’emploi (ANPE).

Reconnaître et surmonter les défis

Lors de la mise en œuvre initiale de la zone industrielle, la GDIZ avait tenté de recruter 3 000 jeunes. Cependant, face à l’énorme afflux de candidats – plus de 128 000 postulants lors d’une session à la mairie d’Abomey-Calavi – seulement 1 100 ont été retenus.

La raison principale de ce faible taux de recrutement était un manque de compétences, d’aptitude et de qualité chez de nombreux candidats.

Laurent Gnagbès, conscient des défis, a souligné la nécessité pour les jeunes de s’adapter à la dynamique actuelle de la GDIZ et du marché du travail béninois. Il a également évoqué une certaine réticence de certains jeunes à s’engager pleinement dans le monde du travail.

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