À l’occasion de la parution de son nouveau livre, La messe n’est pas dite, publié chez Fayard, Éric Zemmour était l’invité de la matinale de RTL ce jeudi. Interrogé sur les thèmes centraux de son ouvrage, notamment la « déchristianisation de la France » et l’« islamisation » qu’il y dénonce, le président de Reconquête en a profité pour esquisser ses projets pour l’élection présidentielle de 2027.
Une candidature encore floue
Lorsqu’on l’interroge sur une possible candidature en 2027, Éric Zemmour reste prudent : « On ne déclare pas une candidature comme ça, au micro d’une radio », a-t-il répondu, tout en précisant qu’il « se prépare » et « observe la situation ». En 2022, bien qu’il ait initialement suscité un fort engouement dans les sondages, le polémiste n’avait finalement obtenu que 7,07 % des suffrages au premier tour.
Un positionnement unique à droite
Éric Zemmour revendique une singularité dans le paysage politique de droite. « Je suis le seul à mener ce combat pour préserver l’identité chrétienne », a-t-il affirmé, déplorant que son projet ne trouve pas d’écho ailleurs à droite. Il a également critiqué le Rassemblement national, soulignant que ce parti « ne s’intéresse pas à l’identité chrétienne, voire la rejette complètement ».
Sarah Knafo, une figure montante
Le nom de Sarah Knafo, députée européenne et compagne d’Éric Zemmour, est souvent mentionné comme possible successeur à la tête de Reconquête. À ce sujet, Zemmour a commenté avec une pointe d’ironie : « Il y a un an, elle était peu connue du grand public. Aujourd’hui, on la voit déjà candidate à la présidentielle, c’est impressionnant. » Ces propos maintiennent l’ambiguïté sur la personne qui représentera Reconquête en 2027.
En savoir plus sur Gnatepe
Subscribe to get the latest posts sent to your email.
