Suite à la récente annonce du 12 juillet dernier au conseil des ministres, la possibilité de participer aux concours d’entrée pour la fonction publique semble de plus en plus concrète.
Le ministre de l’Education nationale du Gabon a ainsi dévoilé les dates choisies pour ces tests destinés à recruter de nouveaux profils pour le secteur de l’éducation.
Le 27 juillet marquera le début des concours pour plusieurs institutions publiques de formation, notamment les écoles nationales d’instituteurs de Libreville et Franceville (ENIL et ENIF), dont les épreuves se tiendront les 27 et 28 juillet.
L’Ecole normale supérieure de l’enseignement technique (ENSET) suivra avec des examens du 31 juillet au 1er août, tandis que l’Ecole normale supérieure (ENS) organisera les siens entre le 1er et le 2 août 2023.
Le porte-parole du gouvernement a précisé que « tous les candidats, hommes et femmes, souhaitant se présenter à ces concours sont encouragés à se renseigner auprès des institutions concernées pour comprendre les conditions de participation ».
Il est important de noter que les candidatures peuvent dès à présent être déposées auprès de ces institutions.
Résoudre le manque d’enseignants La suspension des embauches dans la fonction publique, mise en place en 2018, a provoqué un déséquilibre dans le nombre d’employés disponibles.
Les départs en retraite et les incidents tragiques imprévus n’ont pas été compensés, causant un manque d’enseignants dans de nombreuses régions de Grand Libreville et de l’arrière-pays.
En conséquence, le gouvernement a l’intention de résoudre ce problème en embauchant 1580 nouveaux enseignants. Selon le communiqué, 580 postes sont disponibles à l’ENS, 400 à l’ENSET, 400 à l’ENIL et 200 à l’ENIF. Espérons que cette promesse sera respectée par Camélia Ntoutoume-Leclercq.