Gims : Pourquoi tout le monde (ou presque) est convaincu que l’artiste a signé un pacte ?

Gims Pourquoi tout le monde (ou presque) est convaincu que l'artiste a signé un pacte

Dans l’univers du rap français, peu d’artistes suscitent autant de fascination et de controverses que Gims. Anciennement connu sous le nom de Maître Gims, ce chanteur congolais d’origine, membre fondateur de Sexion d’Assaut, a connu une ascension fulgurante depuis les années 2010.

Avec des tubes comme « Bella », « Sapés comme jamais » ou plus récemment « Parisienne » en feat avec La Mano 1.9, Gims domine les charts, remplit les stades et accumule les certifications diamant. Mais derrière ce succès phénoménal se cache une rumeur persistante : celle d’un pacte avec le diable. Pourquoi tant de gens y croient-ils ?

Est-ce une simple légende urbaine amplifiée par les réseaux sociaux, ou y a-t-il des éléments plus concrets ? Plongeons dans cette théorie conspirationniste qui hante la carrière de l’artiste.

Gims  Pourquoi tout le monde (ou presque) est convaincu que l'artiste a signé un pacte

Les origines de la rumeur : un succès « diabolique » ?

Tout commence avec l’ascension météorique de Gims. Né Gandhi Djuna en 1986 à Kinshasa, il arrive en France enfant et grandit dans la précarité. Son groupe Sexion d’Assaut explose en 2012 avec l’album L’Apogée, mais c’est en solo que Gims devient une superstar.

Des millions de vues sur YouTube, des collaborations internationales, et une fortune estimée à plusieurs dizaines de millions d’euros. Pour certains, ce parcours est trop beau pour être vrai. Cette idée n’est pas nouvelle dans le monde de la musique. Des légendes autour d’artistes affiliés aux Illuminati ont pavé la voie.

Pour Gims, la théorie s’ancre dans une vision stéréotypée : un artiste issu de l’immigration qui « réussit trop vite » doit forcément avoir conclu un marché occulte. Sur les réseaux sociaux, des posts ironiques ou sérieux attribuent ses tops charts à ce supposé pacte.

Les « preuves » visuelles : clips et symboles ésotériques

Une grande partie de la conviction repose sur l’analyse de ses clips. Prenons « Le prix à payer » (2020), où Gims signe un pacte de sang avec une figure diabolique. Le visuel est explicite : un contrat, du sang, et une ambiance sombre. Gims a expliqué qu’il s’agissait d’une métaphore artistique sur les sacrifices pour la gloire, admettant même avoir provoqué cette polémique. Mais pour les conspirationnistes, c’est une confession cachée.

D’autres vidéos alimentent le feu : dans « Immortel », on voit Gims avec une tête coupée, interprété comme un symbole maçonnique ou satanique. Ses lunettes sombres, ses tatouages, ou même ses collaborations sont scrutés à la loupe. Sur TikTok et YouTube, des vidéos « décryptent » ces éléments, affirmant que Gims serait lié aux Illuminati – une société secrète souvent associée au diable dans les théories du complot.

L’amplification par les réseaux sociaux et la culture pop

Les réseaux jouent un rôle clé dans la propagation. Sur X, des recherches sur « Gims pacte diable » révèlent des milliers de posts, souvent humoristiques mais qui renforcent l’idée. La culture pop africaine et française y contribue aussi. En Afrique, les croyances en sorcellerie et pactes occultes sont courantes, et Gims, avec ses racines congolaises, en est une cible idéale. Ajoutez à cela des déclarations ambiguës, comme quand il parle de « rencontrer les Illuminati » dans des interviews, et le doute s’installe.

La réponse de Gims : démentis et agacement

Face à ces accusations, Gims n’a pas mâché ses mots. En juillet 2025, il poste sur Instagram : « Il n’y a pas de pacte », coupant court aux rumeurs. Il met en avant sa foi musulmane et son travail acharné comme vrais secrets de sa réussite. Pourtant, ces démentis alimentent parfois le complot : « S’il nie, c’est qu’il cache quelque chose », pensent certains.

Au final, la conviction que Gims a signé un pacte repose sur un mélange de succès envieux, d’interprétations symboliques et d’amplification numérique. Aucune preuve concrète n’existe, et l’artiste continue de dominer la scène musicale sans se laisser démonter.

Comme il le dit, les rumeurs font partie du jeu de la célébrité. Mais dans un monde où les théories du complot pullulent, Gims reste un cas d’école : plus on réussit, plus on attire les ombres. Et vous, y croyez-vous ?


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