Un vent de stupeur a balayé la communauté de l’Assemblée de la Foi Apostolique (AFM) de Kadoma, au Zimbabwe, après qu’une vidéo privée, manifestement destinée au pasteur, a été accidentellement partagée dans le groupe WhatsApp officiel « Worship » de l’église par son épouse.
Selon plusieurs membres de la congrégation contactés ce jeudi, la vidéo – de nature explicitement intime – n’était absolument pas destinée aux yeux des quelque 200 membres du groupe. L’erreur serait survenue lors d’un simple transfert de messages : au lieu d’envoyer le fichier à son mari en message privé, la femme du pasteur l’a malencontreusement posté dans le groupe général.
« On a tous vu la notification apparaître, puis la vidéo… Pendant quelques minutes, c’était le choc total », témoigne un membre sous couvert d’anonymat. « Les administrateurs ont réagi très vite : la vidéo a été supprimée et un message a immédiatement été envoyé pour demander à tout le monde de la supprimer et de ne surtout pas la repartager. »
Malgré cette intervention rapide, le mal était fait : en l’espace de quelques minutes, la vidéo avait déjà été transférée vers d’autres groupes WhatsApp, y compris hors de la communauté AFM Kadoma, alimentant des discussions animées sur les réseaux sociaux locaux.
Face à la situation, les responsables de l’église ont appelé les fidèles à la compassion et au respect de la vie privée du couple pastoral. « Nous demandons à chacun de faire preuve de maturité chrétienne, de prier pour la famille du pasteur et de ne pas propager davantage cette erreur humaine », a déclaré un des anciens de l’église dans un message vocal diffusé dans le groupe.
Cet incident embarrassant a également ouvert une réflexion plus large au sein de la communauté sur les dangers liés à l’usage des messageries instantanées. Plusieurs membres soulignent l’importance de vérifier deux fois le destinataire avant d’envoyer tout contenu sensible, surtout dans des groupes comptant des centaines de personnes.
« Une seconde d’inattention peut briser une réputation en quelques clics », confie une sœur de l’église. « Cela nous rappelle à tous que même dans nos groupes de louange, la prudence numérique est de mise. »
À l’heure actuelle, ni le pasteur ni son épouse n’ont fait de déclaration publique. La communauté AFM Kadoma, connue pour sa ferveur et son unité, espère tourner rapidement cette page difficile en mettant l’accent sur le pardon et la restauration.
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