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Le mastodonte technologique Google a dévoilé ce jeudi qu’il s’attelait au développement d’un outil d’intelligence artificielle destiné à soutenir les journalistes dans la rédaction de leurs articles. Ce dispositif est actuellement en phase d’exploration.
Le géant de l’internet, Google, travaille actuellement en partenariat avec plusieurs grands noms de la presse, dont le New York Times, le Washington Post et le Wall Street Journal, pour développer un nouvel outil d’intelligence artificielle (IA) qui aiderait les journalistes à rédiger leurs articles. Cette information a été confirmée par Google le jeudi 20 juillet.
Le projet, baptisé « Genesis » en interne, consiste à concevoir des fonctionnalités d’aide à l’écriture spécifiques pour les journalistes, similaires à celles déjà existantes dans Gmail ou Google Docs.
L’objectif n’est pas de remplacer le rôle fondamental des journalistes dans la collecte, la vérification des informations et la rédaction des articles, mais de leur fournir des outils d’IA pour faciliter leur travail.
Les fonctionnalités envisagées pourraient inclure la proposition de différents titres ou styles d’écriture adaptés aux besoins journalistiques.
Toutefois, certains dirigeants de médias ont exprimé leur inquiétude en qualifiant le projet de « perturbant ».
Notons également qu’OpenAI, la start-up californienne à l’origine de ChatGPT et autre leader de l’IA générative, a également conclu récemment des accords avec des organisations de presse.
OpenAI, l’entreprise avide de données nécessaires pour entraîner ses modèles de langage, a obtenu l’autorisation d’utiliser les archives de l’agence de presse américaine Associated Press (AP) depuis 1985.
En contrepartie, AP bénéficiera « de la technologie d’OpenAI et de son expertise », comme l’ont précisé les deux entreprises dans un communiqué publié la semaine dernière.
Par ailleurs, OpenAI versera 5 millions de dollars au American Journalism Project, une organisation soutenant de nombreux médias locaux, et offrira jusqu’à 5 millions de dollars de crédits pour l’utilisation de son interface de programmation (API).
Cette initiative a pour but d’aider les journalistes à intégrer des outils d’IA dans leur processus de production.
Le succès phénoménal de l’IA générative, capable de générer toutes sortes de textes ou d’images sur simple requête en langage courant, suscite de vives inquiétudes chez les créateurs de contenus tels que les artistes, les auteurs et les journalistes. Plusieurs plaintes ont été déposées en justice contre les entreprises impliquées, dont OpenAI.
Ces professionnels reprochent aux entreprises d’avoir utilisé leurs contenus sans consentement ni rémunération pour alimenter leurs programmes informatiques.
De plus, ils redoutent que ces logiciels ne finissent par les remplacer à terme.
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