Valoriser et promouvoir les produits locaux togolais étaient les préoccupations non seulement des autorités, mais aussi de la population togolaise, confondue de tout âge. Crée un label purement togolais qui sera compétitif à l’international était le rêve.
Dans ce cadre, plusieurs initiatives ont été prises : le mois d’octobre qui est considéré comme le mois de consommer le local, les foires, les expositions internationales pour promouvoir les produits togolais dans tous les domaines. Des jeunes entrepreneurs togolais se distinguent par rapport à la qualité de leur produit malgré les difficultés.
Malgré tous ces efforts, la consommation locale est encore très loin du quotidien du Togolais. Ces entreprises, installées dans la production locale, peinent à survivre.
Des coûts des matières premières en passant par la transformation jusqu’à la vente, ce processus demeure un chemin de battant et le coût d’achat est très faible pour couvrir les dépenses engrangées. Tous ces paramètres permettent de déduire que le concept made in Togo même à l’état embryonnaire peine de se développer.
Les subventions sont très rares et ces entrepreneurs volent de leurs propres ailes. La solidarité entre compatriotes n’est pas toujours au top.
Pour une évolution prospère des produits locaux, il faut quitter l’étape des beaux discours et passer à l’action. Des subventions conséquentes sont nécessaires, le patriotisme n’est pas à négliger. On ne peut mener une politique de la consommation locale sans une production locale, car elles sont intrinsèquement liées.
La production des produits locaux est un facteur très crucial. Il faudrait, dans certains domaines comme l’agriculture, quitter le traditionnel pour la modernisation.
Le concept made in Togo peut être encore possible si le patriotisme y est et la consommation des produits devient notre quotidien.