Au cœur de la dynastie alaouite, qui règne sur le Maroc depuis plus de trois siècles, se dresse une figure promise à un destin exceptionnel : Moulay El Hassan. Né le 8 mai 2003 au Palais Royal de Rabat, ce jeune homme de 22 ans incarne l’avenir d’un royaume en pleine mutation. Fils aîné du roi Mohammed VI et de la princesse Lalla Salma, il est l’héritier direct du trône, destiné à devenir Hassan III.
Polyglotte, sportif, érudit et déjà rompu aux arcanes du pouvoir, Moulay El Hassan allie tradition et modernité avec une maturité qui force l’admiration. Dans ce portrait complet, nous explorons sa vie, sa formation, sa personnalité et son rôle croissant dans la vie publique marocaine, à l’aube d’une ère nouvelle pour le pays.
Une naissance sous les auspices de l’histoire
La venue au monde de Moulay El Hassan fut un événement national. Annoncée par 101 coups de canon à Rabat, sa naissance symbolisa la continuité de la lignée alaouite, descendante du Prophète Mohammed. Nommé en hommage à son grand-père, le roi Hassan II – figure emblématique du XXe siècle marocain –, il grandit dans l’ombre bienveillante de son père, Mohammed VI, qui accéda au trône en 1999. Sa mère, Lalla Salma, une ingénieure au charisme discret, quitta la scène publique en 2018 après le divorce royal, mais reste une présence aimante dans la vie de ses enfants.
Moulay El Hassan a une sœur cadette, Lalla Khadija, née en 2007, avec qui il partage une complicité fraternelle. La famille royale, bien que discrète, est unie par des valeurs profondes : éducation rigoureuse, respect des traditions et engagement pour le peuple. Dès son plus jeune âge, le prince est initié aux rites de la monarchie. À seulement 8 ans, en 2011, il prononce son premier discours officiel à l’Académie royale militaire de Meknès, un moment capturé par les caméras du monde entier. Ce baptême du feu marque le début d’un apprentissage précoce, où son père le prépare à assumer des responsabilités bien au-delà de son âge.
Une éducation d’élite, entre tradition et excellence internationale
L’éducation de Moulay El Hassan est un modèle d’équilibre entre héritage culturel et ouverture sur le monde. Il fréquente le Collège royal de Rabat, une institution réservée à l’élite et aux membres de la famille royale, où il suit un programme inspiré de celui de son père. Les cours incluent l’apprentissage du Coran, l’histoire du Maroc et des langues étrangères. Polyglotte accompli, il maîtrise l’arabe classique, le darija (arabe dialectal marocain), le tamazight (berbère), le français, l’anglais et l’espagnol – un atout inestimable pour un futur dirigeant dans un pays cosmopolite.
En 2020, à 17 ans, il obtient son baccalauréat international en sciences économiques et sociales avec mention « très bien » au lycée public Dar Es-Salam de Rabat. Cette performance démontre sa discipline et son intelligence. Il intègre ensuite la Faculté de gouvernance, d’économie et de sciences sociales (FGSES) de l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P), une institution d’excellence fondée par le roi pour former les leaders de demain. Spécialisé en relations internationales, il décroche sa licence en 2023, puis un master en 2025. Aujourd’hui, il prépare une thèse de doctorat en relations internationales et géostratégie, suivant les mêmes exigences que ses camarades, sans privilèges.
Cette formation n’est pas seulement académique. Moulay El Hassan bénéficie d’un encadrement sur mesure : conférences avec des experts mondiaux, ateliers sur le protocole diplomatique et simulations de négociations internationales. Des figures comme Mostafa Terrab (PDG d’OCP) et Karim Al-Aynaoui (économiste renommé) guident ses pas, forgeant un prince prêt à naviguer les complexités géopolitiques du XXIe siècle.

Personnalité : Un jeune homme sérieux, sportif et accessible
Derrière le protocole royal, Moulay El Hassan est un jeune homme comme les autres, avec des passions qui le rendent relatable. Sportif accompli, il excelle au football, au basketball et à l’équitation. Dès l’enfance, il s’entraîne au centre des Forces armées royales (FAR) de Maamoura, jouant avec les enfants de soldats – une façon pour son père de l’ancrer dans la réalité du pays. Il suit aussi des leçons de kitesurf sur les plages de Rabat et pratique le ski en hiver. En 2014, à 10 ans, il reçoit une voiture de luxe de son père, signe de confiance précoce.
Musicalement, il est fan du rappeur marocain ElGrande Toto, dont les textes sur l’identité et la jeunesse résonnent avec sa génération. Il adore le cinéma, une passion partagée avec sa mère et sa sœur, et participe occasionnellement à des représentations théâtrales au lycée. Malgré sa réserve naturelle – souvent décrit comme timide et grave –, il gagne en aisance publique. Les Marocains apprécient son style : costumes impeccables ou tenues traditionnelles, toujours élégant sans ostentation.
Sa personnalité ? Droiture, humilité et sens du devoir. Comme le rapporte Jeune Afrique, il est « un fils qui écoute les conseils de son père ». Lors d’une cérémonie en 2023, il corrige gentiment un ministre qui enfreint le protocole, un geste ferme mais respectueux qui illustre sa maturité. Proche du peuple, il évite les excès et incarne une monarchie accessible.
Rôle dans la monarchie et apparitions publiques
En tant que prince héritier, Moulay El Hassan est premier dans l’ordre de succession, selon l’article 43 de la Constitution de 2011. Son rôle s’est intensifié ces dernières années, surtout depuis que le roi Mohammed VI, souffrant de problèmes de santé (thyroïde et poumons), réduit ses apparitions. Le prince représente son père à de nombreux événements, forgeant son image de futur leader.
Dès 2013, il accompagne le roi dans des visites officielles. En 2017, à 14 ans, il devient le plus jeune participant au One Planet Summit en France, plaidant pour l’environnement. En 2019, il inaugure le port Tanger Med II et assiste aux funérailles de Jacques Chirac à Paris, déjeunant avec Emmanuel Macron. En 2022, il reçoit l’équipe nationale de football après leur exploit au Mondial, et inaugure un musée sur la civilisation islamique à Rabat.
En 2025, son agenda est chargé : promotion au grade de colonel-major des FAR en juillet, inauguration du stade Moulay Abdellah en septembre pour la CAN 2025, présidence de la veillée de Laylat Al-Qadr en mars, et ouverture de la CAN en décembre à Rabat. Lors du match Maroc-Comores (victoire 2-0), sa joie spontanée sous la pluie – célébrant les buts avec les joueurs – a conquis les cœurs. Il a aussi lancé des projets comme la station de dessalement de Casablanca en juin.
Ces engagements préparent son accession au trône. Il s’implique dans des causes royales : développement durable, éducation et sport. En diplomatie, il renforce les liens avec la France, l’Espagne et l’Afrique.
Un avenir radieux pour le Maroc
À 22 ans, Moulay El Hassan est prêt à succéder à son père. Il incarne un Maroc moderne : attaché à ses racines alaouites, mais ouvert aux défis globaux comme le changement climatique et l’économie verte. Son ascension symbolise la stabilité du royaume, pilier de l’Afrique du Nord.
Les Marocains voient en lui un « prince de son temps » : charismatique, engagé et proche de la jeunesse. Comme l’écrit Point de Vue, « il forge sa propre personnalité ». Que ce soit en présidant la CAN 2025 ou en préparant sa thèse, il prouve qu’il sera un roi éclairé.
Moulay El Hassan n’est pas seulement un héritier ; il est l’avenir. Sous son règne futur, le Maroc continuera à briller, uni autour de son trône millénaire. Vive le prince héritier ! Vive le Maroc !
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