Dans le paisible village de Mwireri, à Olkalou dans le comté de Nyandarua, une affaire tragique a bouleversé toute une communauté. Millicent Wahura Mwangi, une femme de 60 ans, a été retrouvée assassinée dans des circonstances particulièrement choquantes. Sa famille peine encore à accepter l’horreur de ce drame familial.
Une disparition qui vire au cauchemar
Tout commence le 11 novembre 2025. Millicent est signalée disparue au poste de police d’Olkalou. Ce qui semblait au départ être une simple disparition inquiétante prend rapidement une tournure macabre.
Trois jours plus tard, le 14 novembre 2025, des passants découvrent un torse de femme enfermé dans un sac et abandonné le long de la route Malewa–Kipipiri, à Rumathi, à environ 37 km d’Olkalou. Les agents de police accourent immédiatement sur place, sécurisent la scène et lancent des recherches pour retrouver les autres parties du corps… sans succès.
Le torse est transféré à la morgue locale pour conservation et examens approfondis.
Identification et bascule vers l’homicide
Le lendemain, le 15 novembre, les enquêteurs informent la famille de la macabre découverte. Après identification formelle, le corps est confirmé comme étant celui de Millicent Wahura Mwangi. Le drame passe alors du registre des personnes disparues à celui d’un meurtre sordide.
L’enquête est reprise en main par l’unité des homicides de la Direction des enquêtes criminelles (DCI), en collaboration étroite avec les détectives du sous-comté de Nyandarua Central. Grâce à un travail minutieux de traçage médico-légal et de renseignements, les enquêteurs parviennent à identifier un suspect principal.
Le fils arrêté, des preuves accablantes retrouvées
Le 20 novembre 2025, Benson Maina Mwangi, deuxième fils de la victime, est appréhendé alors qu’il se cachait à Kamulu.
Lors d’une reconstitution des faits, le suspect conduit les enquêteurs jusqu’à la rivière Malewa. Une équipe de plongeurs procède alors à une fouille sous-marine et récupère plusieurs éléments clés : une machette (présumée arme du crime), une couverture, un drap de lit et d’autres objets utilisés lors du meurtre puis jetés dans l’eau.
Une enquête qui se poursuit pour rendre justice
Les détectives de la DCI s’attachent désormais à reconstituer les dernières heures de vie de Millicent Wahura Mwangi. L’objectif est clair : bâtir un dossier solide afin que justice soit pleinement rendue et que la famille, déjà brisée par cette perte effroyable, puisse enfin trouver un peu de paix.
Ce cas tragique rappelle une fois encore la nécessité d’une vigilance collective et d’une réponse rapide et professionnelle des autorités face aux violences intrafamiliales.
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