À quatre jours de l’élection Miss France 2026, prévue le samedi 6 décembre au Zénith d’Amiens, une intelligence artificielle affirme déjà connaître le nom de la future reine de beauté. Le cabinet de conseil Avisia, spécialiste de la data, a en effet publié un classement probabiliste fondé sur l’analyse de milliers de données collectées ces dernières semaines, classement relayé par Le Parisien. Selon ce modèle, la couronne reviendrait à Lola Lacheré, Miss Nord-Pas-de-Calais, devant Naomi Torrent (Miss Guadeloupe) et Hinaupoko Deveze (Miss Tahiti).
Cette prédiction, rapidement devenue virale, alimente de nombreux débats sur les réseaux sociaux. L’IA va d’ailleurs plus loin en proposant un top 7 qui inclut également les représentantes du Roussillon, de l’Île-de-France, de la Provence et de la Champagne-Ardenne. Un classement toutefois susceptible d’évoluer : il sera automatiquement mis à jour jusqu’à la grande soirée diffusée en direct sur TF1.
Comment l’IA a établi sa prédiction ?
L’intérêt principal de cette projection repose sur sa méthodologie. Pour établir ce classement, le modèle d’Avisia s’appuie d’abord sur l’analyse de 65 000 commentaires publiés sur X, Instagram et TikTok. Il en mesure la tonalité globale (positive ou négative), la fréquence des mentions, la popularité des candidates et l’engagement de leurs communautés.
Mais l’exercice ne s’arrête pas à la surveillance des réseaux sociaux. L’IA intègre également des données publiques, telles que la composition démographique et socioprofessionnelle des régions, ainsi que leur participation historique au concours sur les quinze dernières années. Certaines zones, comme le Nord ou les DOM-TOM, se distinguent traditionnellement par une forte mobilisation, ce qui influence les prédictions.
Nouveauté cette année : un score de représentation orale, obtenu à partir des vidéos de présentation officielles. Le système évalue l’aisance, la fluidité, le niveau de langage et la qualité d’expression des candidates, afin d’anticiper l’impact que leurs passages télévisés pourraient avoir sur le vote.
Une prédiction… mais pas une certitude
Malgré l’efficacité annoncée du modèle, Avisia insiste sur un point : la prédiction n’a rien d’infaillible. Les performances en direct, la capacité des candidates à captiver l’audience, un discours marquant ou un moment fort peuvent inverser les tendances établies. Le rôle du jury, composé cette année d’Axelle Saint-Cirel, Bruce Toussaint, Camille Cerf, Sally, Tom Villa et Philippe Caverivière, pourrait également peser dans la sélection du top 5 avant la décision finale du public.
L’an dernier, l’IA ne s’était pas complètement trompée : elle avait placé la gagnante en deuxième position et avait correctement identifié le podium issu du vote des téléspectateurs. Reste à voir si son modèle amélioré parviendra en 2026 à prédire plus précisément encore… ou si, comme souvent, la magie du direct et les surprises du concours Miss France auront le dernier mot.
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