Une nouvelle exigence de visa affecte ceux qui prévoient de se rendre en Espagne cette année. Depuis la semaine dernière, les passagers qui font escale dans les aéroports espagnols en auront besoin pour poursuivre leur voyage. De quoi s’agit-il ?
Selon le ministère de l’Intérieur, la décision de demander un visa de transit vise à empêcher les voyageurs d’utiliser leur escale en Espagne pour demander l’asile de manière irrégulière.
Cette réglementation a été appliquée, selon plusieurs médias, après avoir détecté une augmentation de ces cas, ce qui a conduit à un contrôle renforcé dans les aéroports.
Les citoyens de pays tels que la République centrafricaine, le Soudan, le Tchad, le Kenya et le Sénégal doivent demander ce visa à l’avance auprès de l’ambassade ou du consulat espagnol de leur pays d’origine. La mesure s’applique déjà aux passagers en provenance d’Afghanistan, d’Iran, du Pakistan, du Nigeria, de Somalie, entre autres.
Cette « modalité » est également pratiquée par de nombreux athlètes cubains, qui, ces dernières années, ont utilisé des escales dans les aéroports espagnols pour demander l’asile. L’un d’eux était l’actuel champion olympique du triple saut, Jordan Díaz.
Quels autres pays ont adopté des mesures similaires et de nouvelles exigences en matière de visas comme l’Espagne ?
En plus de l’Espagne, des pays comme la France, l’Allemagne et d’autres pays de l’espace Schengen ont durci leurs exigences de transit pour certains voyageurs. Les organisations de défense des droits de l’homme ont exprimé leur inquiétude, affirmant que ces restrictions pourraient accroître les risques pour les migrants.
Si vous prévoyez un voyage qui comprend une escale en Espagne, vérifiez à l’avance si vous devez demander un visa de transit pour éviter des désagréments dans votre itinéraire.
L’espace Schengen comprend 29 pays européens qui ont éliminé les contrôles aux frontières intérieures, à savoir : l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, la Bulgarie, la Croatie, le Danemark, l’Espagne, l’Estonie, la Finlande, la France, la Grèce, la Hongrie, l’Islande, l’Italie, la Lettonie, le Liechtenstein, la Lituanie, le Luxembourg, Malte, la Norvège, les Pays-Bas, la Pologne, le Portugal, la République tchèque, la Roumanie, la Slovaquie, la Suède, la Suisse et la Slovénie.
Le visa de transit aéroportuaire permet aux voyageurs d’effectuer des escales dans la zone internationale des aéroports de l’espace Schengen, sans autorisation d’entrer sur le territoire de ces pays.
Toutefois, si la correspondance nécessite de changer de terminal et de passer par le contrôle aux frontières, il sera nécessaire de demander un visa Schengen.