Neuralink: Après les animaux, c’est au tour des Humains de recevoir des puces électroniques dans le cerveau

L’entreprise de neurotechnologie Neuralink, dirigée par le milliardaire Elon Musk, a récemment reçu l’approbation des autorités américaines pour tester ses implants cérébraux sur des sujets humains.

Afin de rester “compétitive” face aux nouvelles technologies et à l’avancement de l’intelligence artificielle, l’entreprise Neuralink, fondée par Elon Musk, envisage de transformer les êtres humains en cyborgs grâce à des puces neuronales.

Après avoir effectué des tests sur des animaux, la société a obtenu l’approbation des autorités américaines pour poursuivre ses expérimentations sur des individus.

Concrètement, il s’agit d’une puce de la taille de quelques pièces de monnaies empilées.

Elle pourrait être implantée dans le cerveau lors d’une brève intervention chirurgicale de vingt minutes, sans anesthésie générale, effectuée par un robot.

Une fois en place, l’implant serait connecté au cerveau à l’aide de 64 micro-fils souples équipés d’électrodes, en évitant les vaisseaux sanguins afin de garantir une utilisation à vie de la puce.

Ce câblage permettrait de décoder les signaux neuronaux et de stimuler certaines zones du cerveau.

Grâce à un implant de ce type, qui serait connecté en Bluetooth à un ordinateur, les capacités humaines pourraient être améliorées, notamment en ce qui concerne l’interaction avec les machines.

Selon Elon Musk, les personnes qui sont incapables de bouger leurs muscles pourraient contrôler leur téléphone plus rapidement que quelqu’un utilisant ses mains.

Cela a été souligné dans une vidéo diffusée il y a deux ans par Neuralink, où des chercheurs ont donné à un macaque de neuf ans la capacité de jouer à Pong par la pensée. Ces informations sont rapportées par TF1 Info.

En effet, bien que les applications médicales soient actuellement la priorité, Elon Musk souhaite rendre ces implants accessibles au plus grand nombre et vise à “améliorer” nos capacités cognitives, ainsi qu’à “faciliter” l’apprentissage de langues et de compétences, rappelant l’idée du film Matrix.