Pôle emploi, le service public de l’emploi en France, a publié comme chaque année un classement des métiers « les plus recherchés par les employeurs ». Cette étude révèle quels sont les 10 métiers qui recrutent le plus. Sans surprise, il s’agit majoritairement de domaines mal payés et pénibles.
On constate notamment que sont bien souvent des emplois qui nécessitent une main d’œuvre nombreuse, mais peu qualifiée. Ces métiers sont pourtant indispensables au fonctionnement de nombreuses entreprises et commerces. Ils demandent à être mieux valorisés, voire rémunérés.
Pôle Emploi dévoile les métiers les plus recherchés
Cette étude publiée par Pôle Emploi a été réalisée auprès de 424 000 établissements entre octobre et décembre 2022. Une liste des 10 métiers les plus recherchés a été établie.
En tête de liste, les candidats peuvent se diriger vers les postes de serveurs, de cafés ou de restaurants et d’aides, apprentis ou employés polyvalents de cuisine. Les cuisiniers sont aussi très recherchés.
Les métiers de la restauration sont demandeurs de main d’œuvre et ont perdu une partie de leurs salariés à cause de la pandémie de Covid-19. Les horaires et les conditions de travail sont réputés difficiles dans le secteur.
Voici quels sont les secteurs qui recrutent le plus :
- Serveurs (cafés ou restaurants)
- Viticulteurs, arboriculteurs et cueilleurs
- Aides, apprentis, employés polyvalents de cuisine
- Agents d’entretien
- Agriculteurs salariés, ouvriers agricoles
- Aides à domicile et aides ménagères
- Aides-soignants
- Animateurs et directeurs de l’animation socioculturelle
- Ouvriers non qualifiés de l’emballage et manutentionnaires
- Cuisiniers
On remarque que les métiers situés dans le top 10 ont des points communs. Ce sont des métiers souvent mal rémunérés et pénibles soit physiquement ou en raison des horaires.
Qu’en est-il des régions ? Sont-elles toutes logées à la même enseigne ou certaines recrutent-elles plus ?
D’après Pôle Emploi, les régions les plus dynamiques sont la Normandie et le Centre-Val-de-Loire, où les intentions sont en hausse de plus de 10 %. La tendance s’inverse en revanche dans les Hauts-de-France et le Grand Est avec une baisse de plus de 4 %.