La chanteuse ivoirienne Roseline Layo a récemment fait des révélations sur les montants de certains de ses spectacles, offrant un rare aperçu de ses revenus dans une industrie où le sujet reste souvent tabou. Ces confidences ont été partagées dans une vidéo où elle racontait les circonstances de sa rencontre avec Samuel Eto’o, président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), le 5 mars dernier à Yaoundé. Un moment chargé d’émotion pour la jeune artiste, qui rencontrait pour la première fois cette icône du football camerounais.
Pour Roseline Layo, cette rencontre a été particulièrement marquante. Elle n’a pas caché son admiration pour l’ancien capitaine des Lions indomptables, une légende dont le parcours inspire des générations. Consciente de sa propre réussite, elle reste toutefois lucide sur l’écart qui la sépare d’une telle figure. « Donc, ce n’est pas parce que Dieu m’a bénie aujourd’hui que je chante un peu, j’ai les « gombos » de 15 millions, 20 millions que je vais dire qu’il est trop mon camarade », a-t-elle déclaré avec humilité. Par ces mots, elle souligne le respect qu’elle porte à Samuel Eto’o, refusant de se comparer à lui malgré ses gains financiers conséquents.
Si la carrière de Roseline Layo connaît aujourd’hui un essor notable, avec des sollicitations qui dépassent parfois les frontières de la Côte d’Ivoire, l’artiste garde les pieds sur terre. Elle incarne une nouvelle génération d’artistes ivoiriens qui, bien que prospères, préfèrent souvent rester discrets sur leurs revenus. Comme beaucoup de ses pairs, elle perpétue cette culture de réserve autour des questions financières, un sujet qui demeure sensible dans le milieu artistique.
Cette rencontre avec Samuel Eto’o et ses récentes déclarations ne font que renforcer l’image d’une Roseline Layo à la fois talentueuse et ancrée dans des valeurs de simplicité et de respect. Une artiste qui, malgré le succès, n’oublie pas d’où elle vient ni ceux qui l’inspirent.