Une affaire de mœurs d’une extrême gravité secoue depuis plusieurs jours la capitale congolaise. Une enseignante de 30 ans, en poste dans un lycée public du quartier Moungali à Brazzaville, a été filmée en train d’avoir une relation sexuelle avec l’un de ses élèves âgé de seulement 13 ans, scolarisé en classe de 4?. La vidéo, tournée par la professeure elle-même à l’aide de son téléphone portable, s’est rapidement propagée sur les réseaux sociaux et les messageries instantanées, provoquant un tollé général.
Les images, d’une durée d’environ trois minutes, montrent clairement les deux protagonistes dans une salle de classe désertée après les cours. On y voit l’enseignante, identifiée sous le prénom de Christelle, diriger la scène et filmer l’acte avec son appareil, avant que la vidéo ne lui échappe.
https://gnatepe.com/elle-ma-force-le-temoignage-choc-du-garcon-de-16-ans-qui-a-couche-avec-sa-professeure-de-33-ans/
La fuite aurait eu pour origine une dispute sentimentale : selon plusieurs sources concordantes, la trentenaire aurait envoyé la vidéo à son compagnon pour le rendre jaloux. Ce dernier l’aurait ensuite diffusée massivement sur WhatsApp et TikTok en guise de vengeance. En moins de 48 heures, le fichier a été partagé des milliers de fois à travers le Congo et au-delà des frontières.
Réaction immédiate des autorités
Alertées dès le vendredi 29 novembre, les forces de l’ordre ont interpellé la professeure le lendemain matin à son domicile. Placée en garde à vue au commissariat central de Brazzaville, elle a reconnu les faits lors de son premier interrogatoire. Le procureur de la République près le tribunal de grande instance de Brazzaville a ouvert une information judiciaire pour « atteinte sexuelle sur mineur de moins de 15 ans », « détention et diffusion de pornographie juvénile » et « corruption de mineur ». Des peines pouvant aller jusqu’à 20 ans de prison sont encourues.
L’élève de 13 ans, choqué et traumatisé, a été pris en charge par les services de protection de l’enfance. Sa famille, sous le choc, a porté plainte.
Indignation nationale et appel à la retenue
Sur les réseaux sociaux congolais, la colère est vive. De nombreux internautes dénoncent « une trahison de la mission éducative » et réclament une sanction exemplaire. Des associations de défense des droits de l’enfant, comme l’OCREJ (Observatoire congolais des droits de l’enfant), ont appelé la population à cesser immédiatement la diffusion de la vidéo, qualifiée de « pornographie enfantine » et dont chaque partage constitue un délit.
« Cette vidéo doit être supprimée partout où elle apparaît. Chaque personne qui la regarde ou la transmet participe à la revictimisation de cet enfant », a déclaré la présidente de l’association, Yolande Okoko.
Le ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation a annoncé la suspension immédiate de l’enseignante et l’ouverture d’une enquête administrative interne. Une cellule psychologique a par ailleurs été mise en place dans l’établissement concerné.
Cette affaire, l’une des plus graves de ce type jamais rendues publiques au Congo-Brazzaville, relance le débat sur la protection des mineurs dans le milieu scolaire et sur les dérives liées à l’usage des nouvelles technologies. Elle rappelle tristement d’autres scandales survenus ces dernières années en Afrique subsaharienne.
L’enquête se poursuit. La professeure devrait être présentée devant un juge d’instruction dans les prochains jours.
Lire aussi : Rapport intime avec un jeune de 13 ans et une femme de 30 ans : peut-on parler de vi0l ou d’abus s3xuels ? – Gnatepe
En savoir plus sur Gnatepe
Subscribe to get the latest posts sent to your email.


