Dans un communiqué officiel daté du 17 septembre 2025, le président de l’Université de Lomé (UL), le Professeur Adama Mawulé Kpodar, a annoncé la suspension du recrutement de nouveaux étudiants pour le parcours de Licence professionnelle de formation des enseignants du premier cycle du secondaire (FES) à l’Institut National des Sciences de l’Éducation (INSE).
Cette mesure, effective pour l’année académique 2025-2026, concerne tous les bacheliers et étudiants intéressés par cette filière, et soulève des interrogations sur les orientations futures de la formation des enseignants au Togo.
Une annonce inattendue après un appel à candidatures récent
L’INSE, rattaché à l’Université de Lomé, est un établissement clé pour la formation des éducateurs au Togo. Ce programme de Licence professionnelle FES vise à former des enseignants qualifiés pour le premier cycle du secondaire, répondant aux besoins croissants du système éducatif national.
Lancé récemment, le programme avait fait l’objet d’un appel à candidatures ouvert du 14 juillet au 22 août 2025. Les candidats devaient soumettre un dossier incluant une demande manuscrite, des pièces d’identité et des relevés de notes, avec des frais de candidature fixés à 10 000 FCFA.
Malgré cette ouverture initiale, le communiqué présidentiel met un coup d’arrêt à l’inscription de nouveaux étudiants pour cette année académique. Le document, émis par le secrétariat général de l’UL, précise simplement que la suspension est décidée pour l’année 2025-2026, sans fournir de détails supplémentaires sur les motifs sous-jacents. Les autorités universitaires conseillent aux candidats potentiels de se tourner vers d’autres formations disponibles au sein de l’institution ou ailleurs.
Absence de motifs explicités : spéculations et contexte
Aucune raison officielle n’a été avancée dans le communiqué ni dans les annonces subséquentes. Cette opacité pourrait être liée à des contraintes budgétaires, des problèmes de capacité d’accueil, ou des ajustements dans la politique éducative nationale.
Le Togo, comme de nombreux pays d’Afrique de l’Ouest, fait face à des défis dans le secteur de l’éducation, notamment un manque d’enseignants qualifiés et des ressources limitées pour les formations professionnelles.
Rappelons que l’année 2025 a été marquée par des initiatives pour renforcer la formation des enseignants. En juillet, le gouvernement togolais avait annoncé la création d’une nouvelle Licence professionnelle pour l’enseignement technique, visant à former des éducateurs spécialisés dans des domaines comme l’électronique et la mécanique.
Cependant, des tensions ont également émergé, comme les protestations du personnel de l’UL en février 2025, réclamant de meilleures conditions de travail et des solutions concrètes aux problèmes administratifs. Bien que non directement liées, ces événements pourraient refléter des pressions internes influençant les décisions sur les programmes.
Sur les réseaux sociaux et les plateformes en ligne, aucune réaction significative n’a été rapportée à ce jour, peut-être en raison de la nouveauté de l’annonce. Des médias locaux ont relayé l’information en soulignant qu’elle pourrait décevoir les jeunes bacheliers aspirant à une carrière dans l’enseignement secondaire.
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