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“Tu me manques de respect, je te manque de respect. Je ne serai pas ta soumise…” ; grosse polémique sur la toile

Dans le paysage médiatique contemporain, les émissions de télévision servent souvent de catalyseurs pour des discussions plus larges sur des thèmes socioculturels.

Un exemple frappant de ce phénomène est le débat suscité lors d’un épisode récent de l’émission “Yvidero Show” sur NCI, centré autour d’une question aussi ancienne que controversée : “La femme doit-elle se soumettre à l’homme ?”

La conversation entre la chroniqueuse Shola et la présentatrice Yvidero a offert un aperçu fascinant des dynamiques de genre, du féminisme et de la culture dans le contexte africain moderne.

La chroniqueuse Shola s’est montrée très ferme sur cette question, en déclarant : “Pour moi, ce mot soumission est à proscrire de notre vocabulaire, nul n’est soumis, nous sommes soumis à DIEU.

Je ne suis soumise à aucun être humain, si je suis ta go et que tu es mon gars, on se respecte mutuellement. Tu me respectes, je te respecte ; tu me manques de respect, je te manque de respect. Je ne serai pas ta soumise.”

En affirmant notamment : “Tu me manques de respect, je te manque de respect. Je ne serai pas ta soumise”, la chroniqueuse a introduit une perspective qui rejette l’idée de soumission automatique et inconditionnelle des femmes à leurs partenaires masculins.

Cette affirmation semble défendre l’idée d’une relation égalitaire où le respect mutuel est la pierre angulaire. Cette prise de position a suscité une grosse polémique sur les réseaux sociaux, les internautes n’étant pas de son avis.

Et d’ailleurs, la réaction de la présentatrice Yvidero a souligné une vision différente, enracinée dans une interprétation spécifique des “valeurs africaines”.

En affirmant sa non-identification au féminisme et en valorisant la soumission au sein du mariage, à condition que l’homme respecte sa femme, Yvidero présente un modèle de comportement qui souligne la différenciation des rôles selon le genre comme étant intrinsèquement liée à la culture et aux traditions africaines.

Yvidero, en particulier, soulève un point critique en affirmant : “Mon mari n’est pas et ne sera jamais mon égal. Il n’y a pas deux capitaines dans un bateau”, une métaphore qui illustre sa vision de la structure de pouvoir au sein du couple, comme on peut l’entendre dans la vidéo.

Cet échange met en lumière la diversité des perspectives au sein des communautés africaines sur les rôles de genre, le féminisme, et la tradition.

Alors que certains pourraient voir dans les propos de Yvidero une affirmation des valeurs traditionnelles et un plaidoyer pour la stabilité des structures familiales, d’autres pourraient interpréter ces mêmes propos comme un frein à l’égalité des genres et à l’autonomie des femmes.

Gnatepe

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