La créativité des jeunes africains est en plein essor. Michel Uriel 1er jumeau Sizounga, un étudiant en seconde de Technique Industrielle au Burkina Faso, a construit une voiture à partir de matériaux recyclés.
C’est à la vue d’un avion dans le ciel que l’idée de la conception mécanique lui est apparue. Même s’il ne pouvait pas construire un avion, Michel s’est interrogé sur la possibilité de fabriquer des miniatures d’avions et de voitures.
Il y a quelques années, il est tombé sur une vidéo mettant en avant les bénéfices des voitures électriques par rapport aux véhicules thermiques. La vidéo détaillait les caractéristiques de la voiture électrique : un démarrage quasi-silencieux, l’absence de bruit de moteur, un démarrage instantané sans embrayage et sans vibrations.
De plus, l’absence de boîte de vitesse élimine la nécessité de surveiller le régime moteur pour changer de vitesse, et l’impact sur l’environnement est réduit par une diminution des émissions de gaz à effet de serre.
Michel, le nouveau créateur de voiture électrique, a estimé son investissement pour la réalisation de ce projet à 500 000 F CFA. “Cela a été rendu possible grâce à l’aide de mon père”, souligne-t-il.
Quant à ses projets futurs, il affirme : “L’idée est là. Il s’agit maintenant de la perfectionner et de trouver du soutien. Je sollicite une aide, matérielle ou financière, pour poursuivre mon travail. Si j’en ai la possibilité, je donnerai le meilleur de moi-même pour aller encore plus loin”, déclare Michel Uriel Sizounga.
André Sizounga, le père de Michel, est rempli d’admiration pour son fils. Cependant, pour lui, le plus important est d’encourager l’initiative de son fils et de le soutenir dès qu’il le peut.
L’immense soutien du DG de Coris Bank, Idrissa NASSA
Le chef-d’œuvre du jeune burkinabé n’est pas resté inaperçu et a attiré l’attention du DG de Coris Bank International, Idrissa NASSA.
En effet, ce dernier a décidé de soutenir et d’accompagner son projet à hauteur de 6 millions de FCFA.
“Je suis heureux de constater qu’il a fait des avancées. C’est vrai que ce n’est pas encore parfait et il y a encore des choses à parfaire, mais c’est déjà très bien qu’il ait pu construire une voiture qui peut rouler sans essence, sans carburant avec des panneaux solaires et des batteries.
Je pense que c’est un potentiel qui démontre que nous avons du génie au Burkina Faso et que si ces génies sont soutenus et accompagnés, ils peuvent vraiment faire des miracles qui pourraient permettre au Burkina d’avoir de quoi vendre au reste du monde”, a déclaré l’homme d’affaires burkinabé.