Visa Schengen : Les erreurs à ne pas commettre lors de votre demande

Mieux vaut ne pas jouer au plus malin pour obtenir un visa Schengen. L’un des motifs de refus courants concernant l’octroi de ce précieux sésame est la présentation d’une preuve de voyage fictive, rapporte le site spécialisé CN Traveller.

Pour acquérir un visa Schengen, les requérants doivent en effet présenter une confirmation de vol ou d’hôtel. Problème: rien ne garantit que le visa sera délivré à temps.

Pour contourner la difficulté, certains se tournent donc vers des réservations fictives, générés par des outils en ligne.

Une bien mauvaise idée, car le consulat peut vérifier ces réservations via un code. S’il n’est pas valide, la demande de visa pourra être refusée.

Pour éviter cette mésaventure tout en assurant ses arrières si la demande échoue, il vaut mieux se tourner vers les billets d’avion remboursables, comme l’explique à CN Traveller Aman Verma du cabinet de conseil en visas Triple I.

“Je suggérerais de réserver un billet remboursable pour cela. Cela peut être plus coûteux, mais en cas de refus de visa, cela peut économiser beaucoup plus d’argent grâce au remboursement”, explique-t-il.

Réservations d’hôtel

Pour l’hôtel, certaines plateformes proposent des options de blocage des prix, de paiement à l’arrivée ou d’annulation sans frais quelques heures avant l’enregistrement, comme booking.com. Ces types de réservation peuvent être considérés comme valides tant qu’ils ne sont pas activement annulés, souligne le site spécialisé.

Prudence cependant, car certains pays de l’espace Schengen n’acceptent même pas les réservations effectuées sur des plateformes tierces. Lors de la planification d’un itinéraire, il faut alors vérifier directement auprès du consulat si les réservations post-payées sont acceptables ou non.

La présentation de documents frauduleux n’est d’ailleurs pas rare pour obtenir un visa Schengen. L’UE s’est ainsi récemment alarmée d’une recrudescence de faux papiers présentés en Algérie lors des dépôts de dossiers. En 2022, le pays était devenu le premier au monde en taux de refus pour ce type de visa.