Zvikomborero Maria Makedenge : Que risque l’enseignante de 33 ans qui a eu des rapports s3xuels avec un élève de 16 ans ?

Zvikomborero Maria Makedenge, une enseignante de 33 ans installée aux États-Unis, est récemment apparue devant un tribunal de Harare après avoir été accusée d’avoir eu des rapports sexuels avec un élève de 16 ans.

L’incident présumé aurait eu lieu dans la banlieue de Glen View. L’adolescent aurait fini par confier l’affaire à un membre de sa famille, ce qui a déclenché une plainte officielle puis l’arrestation de l’enseignante.
Elle a été libérée sous caution en attendant son procès.

au-delà du buzz viral, qu’est-ce que cette enseignante présumée risque réellement sous le droit zimbabwéen ?

L’âge légal du consentement au Zimbabwe

Depuis les réformes juridiques les plus récentes, l’âge légal du consentement sexuel au Zimbabwe est fixé à 18 ans.
Toute relation sexuelle avec une personne âgée de moins de 18 ans est donc considérée comme une infraction, même si le mineur est consentant. La loi est stricte et vise à protéger les jeunes contre les abus, particulièrement lorsque l’adulte occupe une position d’autorité, comme un enseignant.

Les chefs d’accusation possibles

Selon les éléments connus, l’enseignante pourrait faire face à plusieurs chefs d’accusation, notamment :

1. Agression indécente aggravée

Une infraction grave assimilée à un acte sexuel non autorisé sur une personne mineure.
Elle est particulièrement retenue lorsqu’un adulte exploite une position de confiance ou d’autorité.

2. Vi0l

Dans certains cas, si les preuves démontrent un acte sexuel complet avec un mineur de moins de 18 ans, les autorités peuvent requalifier l’affaire en viol, indépendamment du consentement évoqué.

3. Abus de position d’autorité

Même si la loi ne crée pas toujours une infraction séparée pour ce motif, la relation enseignante-élève constitue une circonstance aggravante au moment de déterminer la peine.

Quelles peines encourt-elle ?

Si elle est reconnue coupable, Zvikomborero Maria Makedenge encourt des sanctions lourdes. Le viol sur mineur ou l’agression sexuelle non consentie peut mener à une peine d’emprisonnement allant jusqu’à 10 ans, voire plus en cas d’aggravants comme la coercition ou l’abus d’autorité. La loi de 2023 prévoit explicitement jusqu’à 10 ans de prison ferme pour les contrevenants, sans distinction de genre.

Des amendes substantielles et une inscription au registre des délinquants sexuels pourraient s’ajouter, rendant toute carrière aux États-Unis impossible.

Facteurs aggravants possibles

  • Âge de la victime (moins de 18 ans)

  • Position d’autorité de l’accusée

  • Nature de la relation

  • Preuves numériques, témoignages ou violences éventuelles

Ces éléments peuvent influencer fortement la sévérité de la condamnation.

Zvikomborero Maria Makedenge fait face à des accusations extrêmement graves, dans un pays où les lois de protection des mineurs sont strictes et les sanctions particulièrement lourdes.
Si elle est reconnue coupable, elle risque non seulement une longue peine d’emprisonnement mais également la fin définitive de sa carrière d’enseignante.


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