Le terme de « veuve » vient du fait que la seule possibilité pour une femme de diriger une maison de Champagne (ou tout autre entreprise) fût lorsque son mari, à la tête de l’entreprise, mourait. Elle se retrouvait veuve et obtenait alors par ce statut la légitimité juridique de reprendre la tête de l’entreprise, car elle était considérée comme la « continuité juridique » de son mari. Il leur était par ailleurs obligatoire d’apposer le mot « veuve » sur l’étiquette des bouteilles pour avoir le droit de les commercialiser.
Pour de nombreuses femmes dans le monde, la perte dévastatrice d’un partenaire est amplifiée par un combat de longue haleine pour leurs droits fondamentaux et leur dignité. Malgré le fait qu’il y ait plus de 258 millions de veuves dans le monde, celles-ci ont historiquement été laissées dans l’ombre, et souvent sans mesure de soutien dans nos sociétés.
Les veuves sont parfois contraintes de participer à des pratiques traditionnelles dangereuses, dégradantes ou ayant parfois des conséquences mortelles dans le cadre des rites d’inhumation ou de deuil.
Le décès du conjoint ou de la conjointe constitue l’un des événements qui ont des conséquences sur le bien-être économique et social des personnes âgées. Cette situation rend ces personnes plus vulnérables financièrement et elle est souvent accompagnée par une baisse du revenu parfois marquée.
23 juin: Journée mondiale pour la fonction publique
Le veuvage se manifeste de différentes manières. Ne plus saluer à la main, ne plus regarder les gens dans les yeux, ne plus dormir dans la chambre conjugale, mais au salon et sur une natte. Elle restera aussi les poings fermés signe de maintenir tous ses avoirs.