5 conseils efficaces pour décrocher un job à l’étranger !

L’emploi à l’étranger est devenu un objectif de carrière de plus en plus convoité. Les motivations pour s’expatrier sont variées, et trouver un emploi au-delà des frontières peut se révéler ardu en raison d’une concurrence féroce.

Il est essentiel de posséder des informations clés pour orienter judicieusement son projet, ainsi que de développer des compétences comportementales distinctives afin de se démarquer et d’optimiser ses opportunités.

1. Pourquoi l’étranger ?

S’engager dans une expérience professionnelle à l’étranger, impliquant ainsi une immersion dans un nouvel environnement de vie, peut se révéler hautement enrichissant.

Cette démarche favorise l’élargissement de vos horizons, l’acquisition de compétences inédites et l’assimilation de méthodes de travail différentes.

Ces acquisitions constituent des atouts précieux que vous saurez mettre en avant à votre retour. Par-delà la sphère professionnelle, cette aventure représente assurément une occasion de profondes découvertes sur votre propre personne.

2. Choisir le bon timing

“Le moment propice pour partir n’est pas fixé en soi. Il survient lorsque vous vous sentez prêt, que vous avez défini un projet précis et que vous êtes disposé à franchir le pas”, souligne Cécile, une ancienne expatriée.

Toutefois, certaines périodes sont plus propices que d’autres : lors d’une année de césure, à la suite de vos études ou d’un contrat, car vous ne rompez pas avec un emploi, minimisant ainsi les risques.

Il est également essentiel de penser de manière stratégique : si vous avez achevé vos études à l’étranger, cela peut constituer un tremplin vers un emploi sur place, car de nombreux pays cherchent à valoriser les compétences qu’ils vous ont transmises, facilitant ainsi l’obtention d’un visa de travail.

Lorsque l’on travaille au sein d’une entreprise locale dotée de filiales à l’étranger, à quel moment est-il opportun de solliciter une mutation ? Cette décision dépend largement de la taille et du mode de fonctionnement de l’organisation.

Cécile explique : “Si vous ne faites pas la demande, rien ne se passera. Personne ne peut deviner votre désir d’expatriation. Il faut en parler, car en le faisant, vous ouvrez une porte, et si une opportunité se présente, votre responsable en tiendra compte.”

Cependant, veillez à ne pas être trop insistant, particulièrement au début, afin d’éviter que l’on ne pense que vous rejoignez l’entreprise uniquement en vue d’une expérience internationale.

Il est crucial de réfléchir minutieusement à votre projet et à sa pertinence pour l’entreprise. Celui-ci doit avoir du sens pour l’employeur, car il ne vous enverra pas à l’autre bout du monde pour votre simple désir.

Apporter des compétences spécifiques sur un marché en demande, rester au sein de l’entreprise sur le long terme, participer à l’ouverture d’un nouveau pays grâce à votre maîtrise de la langue… Autant de raisons qui peuvent renforcer votre demande.

3. Se renseigner au maximum

Quel que soit votre projet, il est impératif de mener des recherches approfondies afin de cibler au mieux votre destination et de déterminer si elle répond à vos attentes.

À cette fin, il est crucial de collecter des informations sur le marché du travail du pays en question : quel est le niveau de recrutement dans cette zone géographique et, le cas échéant, quels sont les profils et métiers recherchés ? Il est également essentiel de prendre connaissance de la législation en matière de permis de travail.

À ce propos, Cécile conseille : “Ne sous-estimez pas les organismes publics, chaque pays dispose de son propre site officiel qui constitue souvent une mine d’informations. Pensez également aux communautés de ressortissants de votre pays sur place (facilement accessibles via Facebook, par exemple). Elles représentent une précieuse source d’informations, car ces individus ont traversé les mêmes difficultés que vous et sauront vous prodiguer des conseils.”

Outre le marché de l’emploi, il est essentiel de vous informer sur les conditions de travail du pays où vous envisagez de vous rendre.

Les horaires, les rémunérations et les méthodes de travail sont autant d’éléments qui peuvent influencer votre décision.

Par exemple, aux États-Unis, le coût de l’assurance maladie étant élevé, il est impératif de la négocier dans le cadre de votre contrat d’embauche.

Il est également judicieux de vous documenter sur la durée des congés payés, les prestations liées au congé de paternité ou de maternité, voire même sur le régime de retraite si vous envisagez une installation à (très) long terme.

4. Quel pays, quel contrat ?

Dans les pays anglo-saxons, le marché de l’emploi présente une plus grande ouverture que celle que l’on observe en France : il est à la fois plus aisé de décrocher un emploi et plus simple pour votre employeur de mettre fin à votre contrat de travail.

Fondamentalement, la distinction entre CDI et CDD n’est pas aussi marquée. Les entrées en poste ainsi que les licenciements ou démissions sont flexibles des deux côtés, d’ailleurs le délai de préavis en cas de départ est généralement limité à deux semaines.

Cécile souligne : “Pour les Anglo-Saxons, il n’y a aucune gêne à saisir une opportunité et à réaliser des gains substantiels. Si vous informez votre supérieur que vous avez trouvé une meilleure opportunité, il n’y a aucun problème, alors que dans d’autres régions, on peut avoir l’impression de trahir son employeur !”.

Y a-t-il des endroits où il est plus aisé de trouver un emploi ? Une fois de plus, cela dépend de votre projet et de votre profil ! Choisissez des destinations où vous pouvez mettre en avant vos compétences !

Au Canada, par exemple, il existe une pénurie de professions médicales et paramédicales, ce qui entraîne une politique d’immigration sélective pour ces domaines spécifiques.

5. Valoriser sa candidature

es pays anglophones et scandinaves sont nettement en avance sur des questions telles que la diversité, donc il est recommandé de ne pas inclure de photo sur votre CV, c’est une règle fondamentale.

Alison, un autre ancien expatrié, témoigne : “Avoir vu votre visage avant de passer en revue votre CV ne nous aide pas, c’est quelque chose qui met mal à l’aise le recruteur.”

Cécile conseille également de bien se renseigner sur les équivalences de diplômes, car un CV international ne se résume pas à une simple traduction de votre curriculum français.

Elle précise : “Vous avez étudié à HEC ? À l’étranger, presque personne ne connaît, il est donc plus intéressant de mentionner que vous avez obtenu un master en administration des affaires avec une spécialisation en finance ou en marketing.”

N’hésitez pas à mettre en avant vos stages et projets académiques : la réalité est que la plupart des stages sont de véritables emplois, on pourrait donc les considérer comme des CDD ou des temps partiels.

Gardez à l’esprit que dans les pays anglo-saxons, la dynamique du marché diffère : l’accent est davantage mis sur l’expérience que sur le parcours académique.

Mettez en avant vos petits emplois et vos engagements associatifs, cela montrera votre détermination et mettra en valeur vos compétences relationnelles.

Il est temps de cesser de voir la lettre de motivation comme un exercice purement rhétorique. Les recruteurs veulent savoir pourquoi vous postulez chez eux.

Cécile propose un petit exercice : “Imaginez que vous rencontriez le recruteur dans un ascenseur et que vous ayez deux minutes pour lui présenter votre candidature. Soyez bref et allez droit au but.”

Expliquez pourquoi vous désirez travailler dans ce pays, fournissez un contexte. Sur ce point, il est important de trouver le bon équilibre : si vous estimez que des éléments de votre vie personnelle renforcent vos motivations (par exemple, suivre votre conjoint), partagez-les.

Soyez astucieux, si vous avez de la famille dans le pays visé, une résidence sur place, un visa ou une double nationalité, mentionnez-le. Alison insiste : “Si une situation personnelle facilite les démarches administratives, j’aimerais le savoir, cela me permettra de mieux défendre cette personne auprès de ma hiérarchie.”

Une fois que vous avez soumis votre candidature, vous devrez franchir l’étape de l’entretien. Sur ce point, les deux professionnels des ressources humaines sont d’accord : apprenez à vous présenter, c’est essentiel !

Cécile raconte : “Je reçois de nombreux candidats internationaux qui prétendent être le “meilleur candidat pour le poste”, un langage qui a tendance à irriter les Francophones.

Pourtant, c’est simplement une question d’approche !” Si vous vous présentez de manière timide, vous risquez de ne pas démontrer suffisamment de motivation.

Alors, êtes-vous prêt à vous lancer dans l’expatriation ?

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