L’AVC (accident vasculaire cérébral) est bien connu de tous, mais beaucoup moins sont familiers avec l’AIT (accident ischémique transitoire).
N’oublions pas que l’AVC est un trouble vasculaire cérébral qui affecte les vaisseaux sanguins responsables de l’approvisionnement en sang du cerveau.
Il peut survenir lorsque des caillots sanguins bloquent un vaisseau cérébral ou lorsqu’un vaisseau se rompt. Souvent, le flux sanguin rencontre un obstacle qui entrave sa circulation vers différentes parties du cerveau.
En ce qui concerne l’AIT, il ne s’agit pas d’une hémorragie et aucune nécrose n’est présente. Il s’agit d’une lésion ischémique causée par un manque d’oxygène dans le cerveau, une sorte d’embolie cérébrale.
Les symptômes de l’AIT sont très similaires à ceux de l’AVC, mais les IRM ne révèlent aucune lésion.
Le problème majeur réside dans le fait que si vous subissez un AIT, vous avez de fortes chances de faire un AVC dans les semaines ou les mois à venir.
Comment détecter l’AIT et comment réagir ? Le magazine Top Santé a interrogé le Dr Michel de Lorgeril, médecin épidémiologiste et chercheur en cardiologie au CNRS, également auteur du livre “Comment échapper à l’infarctus et à l’AVC” (éd. Thierry Souccar), pour faire le point sur cette question cruciale.
« C’est l’IRM qui va déterminer si vous avez fait un AVC. Si vous présentez un profil clinique suggestif d’un AVC mais que l’on observe aucune lésion, alors c’est un AIT. Ce n’est pas parce que l’IRM est normale que tout va bien ! Vous avez fait un ‘presque’ AVC mais vous n’en avez pas fait », nous explique notre expert.
Les causes de l’AIT sont très proches de l’AVC, c’est pourquoi il doit immédiatement alerter. Vous pouvez très bien faire un AIT et ne jamais faire d’AVC, mais le risque est très élevé.
« Qui dit AIT dit risque très élevé de faire un AVC dans les semaines et mois qui suivent. Et ce serait une très mauvaise idée de relâcher la garde. C’est un presque AVC, une alerte. Il y a une menace et il faut la traiter presque comme un AVC. C’est un AVC avorté », avertit le Dr de Lorgeril.
Tout symptôme neurologique de survenue brutale est potentiellement un AIT ou un AVC. « Si vous avez des fourmillements, une sorte de paralysie, une perte de sensibilité à la main ou membre inférieur, une perte d’équilibre… cela peut témoigner d’une obstruction artérielle », décrit le médecin.
Pour évoquer l’AIT, il faut que le symptôme dure quelques minutes (entre 15 et 30 minutes). Si vous ne pouvez plus parler, c’est aussi très inquiétant.
« Tous ces signes doivent alerter. Rendez-vous aux urgences car vous souffrez peut-être d’un AIT, voire d’un AVC. Souvent, en cas d’AIT, le temps d’arriver à l’hôpital, tout est revenu à la normal. Mais ce n’est pas parce que les symptômes ont disparu et que l’IRM est normale qu’il faut se rassurer ».
Les fortes chaleurs, au même titre que le grand froid, sont des conditions qui agressent le système cardiovasculaire. « Vous vous trouvez dans des conditions climatiques extrêmes, ce qui fait que vous stimulez vos fonctions cardiaques. Les personnes cardiaques doivent être très prudentes, tout comme celles qui ont déjà subi un AVC. Il y aussi beaucoup de patients fragiles qui ne savent pas qu’ils sont à risque », explique le Dr de Lorgeril.
L’AIT est généralement causé par une embolie cérébrale, c’est-à-dire le déplacement d’un caillot sanguin vers le cerveau.
Ce caillot peut provenir du cœur (le cas le plus fréquent) ou d’une artère du cou, notamment la carotide, qui peut être endommagée. Le cholestérol ne joue aucun rôle dans ces processus.
Lorsqu’un caillot embolisé bloque une artère cérébrale qui apporte oxygène et nutriments au cerveau, cela entraîne une ischémie cérébrale (ou AIT). Si l’obstruction persiste, cela conduit à un AVC.
Les facteurs à l’origine de l’AIT et de l’AVC sont les mêmes que pour l’infarctus : tabagisme, diabète, manque d’exercice physique, mauvaises habitudes alimentaires, ainsi que le syndrome de prédisposition à l’hypercoagulation, qui se caractérise par une tendance à former des caillots.
Le Dr de Lorgeril décrit ce syndrome dans son livre “Comment échapper à l’infarctus et à l’AVC”. Pour prévenir l’AVC (et l’AIT), outre les changements de mode de vie, il est impératif de recourir à des médicaments anticoagulants ou antiplaquettaires en fonction de la cause de l’embolie cérébrale, ce qui nécessite une identification précise.
En France, selon les chiffres de 2019, environ 123 000 personnes ont été hospitalisées chaque année pour un AVC.
Ces accidents vasculaires cérébraux sont une cause majeure de handicap et figurent parmi les principales causes de décès.
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