Dans une sortie brève mais percutante publiée ce samedi 15 novembre 2025, la chanteuse camerounaise Charlotte Dipanda a dénoncé la violence conjugale. Son message, largement partagé sur Facebook, soulève de nombreuses interrogations : s’agit-il d’une simple sensibilisation ou d’un témoignage voilé sur sa propre vie ?
Un message fort sur le mariage et la violence
Dans son post, l’artiste remet en question la place du mariage dans la vie des femmes, affirmant que ce dernier ne représente pas une finalité. Elle insiste sur la nécessité de préserver son intégrité, de respecter ses standards personnels et de fuir toute forme de violence dès les premiers signes.
« Le mariage n’est pas une fin en soi. Je le dis haut et fort. Dieu nous a créés pour accomplir une vision qui est supérieure au mariage. Ne baissez jamais vos standards pour rentrer dans les cases qu’on a choisi pour vous. Élevez-vous, soyez tous les jours la meilleure version de vous et soyez exigeante avec les gens que vous faites rentrer dans vos vies. Fuyez dès la première violence. Much Love », écrit Charlotte Dipanda.
Une publication qui interroge
Difficile, pour le moment, de déterminer si la chanteuse délivre un message de prévention ou si elle fait allusion à une difficulté personnelle. Cette ambiguïté a immédiatement suscité des réactions sur les réseaux sociaux, où les internautes tentent d’interpréter ses propos.
Des réactions contrastées sur les réseaux sociaux
Plusieurs personnalités camerounaises ont commenté la publication, chacun avec son ton et sa perception.
Le journaliste Jean Claude Mbede adopte un ton critique :
« Vraiment Charlotte Dipanda, tu nous fatigues. Si tu veux, tu divorces. Le mariage ne t’a rien fait. Laisse le mariage en paix et gère ça avec ton mari. Tu as laissé garçon doux pour choisir les sensations fortes. Faut gérer ! »
L’humoriste Moustik le Karismatik, quant à lui, mêle humour et réflexion :
« Onong moi quand ça cuit je pars rester au bar même 1 mois ! Si je rentre que la violence est là je repars mais dites surtout aux sœurs d‘apprendre à comprendre et connaître leurs conjoints. Beaucoup d’hommes deviennent violents mais ne naissent pas. Je suis contre la violence sous toutes ses formes même si je suis prêt à dire vos noyaux à ceux qui m’énervent ! »
L’artiste Tenor félicite Charlotte Dipanda pour son courage :
« Être la meilleure est une science difficile, mais Charlotte Dipanda officiel sait gérer ça. »
De son côté, la journaliste Yolande Bodiong s’agace de l’interprétation jugée simpliste de certains internautes :
« Je demande hein, vous lisez avec les pieds et vous comprenez avec l’estomac ? Incroyable. On vous parle de ne pas subir et partir avant qu’il ne soit trop tard. Mince. Charlotte Dipanda officiel, quand toi aussi tu écris gros français comme ça. »
Une prise de parole qui ouvre le débat
Qu’il s’agisse d’une sensibilisation ou d’une expérience personnelle, la sortie de Charlotte Dipanda relance le débat sur la violence conjugale, un sujet toujours sensible au Cameroun et ailleurs. Son message met en lumière la nécessité pour les femmes de se protéger et de refuser toute forme d’abus, rappelant que la dignité et le bien-être doivent primer sur les normes sociales et les attentes liées au mariage.
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