Fidèle à ses traditions, la coutume a été toujours là règle d’or, c’est l’héritage qui nous fut légués par nos ancêtres. La sacralisation du corps humain et la désunion entre une personne décédée et les vivants ne nous donnent pas facilement cette possibilité
De façon exceptionnelle, vous pouvez faire une demande de mariage à titre posthume pour faire reconnaître votre union avec la personne décédée. Seul le président de la République peut autoriser, par décret, la célébration du mariage.
Le mariage posthume ne peut avoir lieu qu’après-autorisation du président de la République, laquelle répond à deux conditions : le consentement sans équivoque de l’époux décédé et l’existence de motifs graves justifiant le mariage post-mortem.
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La preuve du consentement du défunt est nécessaire pour obtenir l’autorisation du mariage posthume. Il peut être prouvé par l’achat des alliances, la préparation des dossiers pour la cérémonie, etc.
Le mariage posthume doit être motivé par une présomption de paternité, une longue période de concubinage ou d’autres circonstances exceptionnelles.
Le décès au cours d’une guerre ou lors d’un attentat est considéré comme une circonstance exceptionnelle.
L’article 171 du Code civil français l’énonce clairement en ces termes e président de la République peut, pour des motifs graves, autoriser la célébration du mariage en cas de décès de l’un des futurs époux, dès lors qu’une réunion suffisante de faits établit sans équivoque son consentement.
Dans ce cas, les effets du mariage remontent à la date du jour précédant celui du décès de l’époux.
Toutefois, ce mariage n’entraîne aucun droit de succession ab intestat au profit de l’époux survivant et aucun régime matrimonial n’est réputé à avoir existé entre les époux.
Pour le mariage posthume, le conjoint vivant ne peut pas devenir successeur, sauf si son nom figure dans le testament du défunt.
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En Afrique, cette pratique similaire existe, la célébration d’une union entre une personne vivante et l’autre morte est ancrée dans les traditions au Congo. La société voudrait qu’un homme qui a recouru au concubinage épouse sa conjointe qu’il n’a pas pu honorer par le mariage de son vivant.
Il faut rappeler qu’au Togo, selon l’article 56 du code des personnes et de la famille au Togo, la dot a le caractère de symbole et son montant ne peut excéder la somme de dix mille francs CFA. De plus, elle peut être payée en nature ou en espèces ou sous les deux formes.