Les mots à ne pas prononcer en entretien d’embauche

Si l’entretien d’embauche est souvent considéré comme une porte d’entrée vers une nouvelle opportunité professionnelle, il s’agit également d’un exercice périlleux où chaque mot compte. Bien qu’il soit essentiel de mettre en avant ses compétences et son expérience, il est tout aussi crucial de savoir comment le faire.

Certains mots ou expressions, même dits innocemment, peuvent donner une impression erronée ou mettre en doute votre professionnalisme.

Dans le monde compétitif du recrutement, une petite erreur verbale peut coûter cher. Alors, quels sont ces mots pièges à éviter absolument lors de cet exercice délicat?

Voici les mots à ne pas prononcer lors d’un entretien.

1. Peu importe

Les recruteurs veulent des réponses précises et concises. Répondre à une question par peu importe est un peu général.

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2. Rien

À la question « Qu’avez-vous fait depuis votre précédent poste ? », la réponse attendue n’est pas « rien ! », même si c’est la réalité. Les recruteurs préfèrent les candidats qui restent actifs pendant leur recherche d’emploi, qui s’engagent dans des associations, qui suivent des formations en ligne… En répondant « rien », c’est plutôt l’image d’un paresseux que le candidat renvoie.

3. Non

Répondre non à une question est catégorique.

Il ne s’agit pas d’éviter de dire « non » pendant toute la durée de l’entretien. En revanche, c’est LA réponse à ne pas apporter à la question « Avez-vous des questions ? ». Si cette réponse est mal vue par les recruteurs, c’est parce qu’elle peut dénoter, a minima, « un manque de préparation du candidat.

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4. Presque

« J’ai presque terminé mon année de Master 2 », « J’ai presque obtenu mon diplôme », « J’ai presque été manager » … Au cours de l’entretien, il faut se contenter de parler des choses qui se sont vraiment passées, des « vraies réalisations », pas des autres.

5. « Pas de ma faute »

Les recruteurs estiment les candidats qui reconnaissent leurs torts et assument leurs erreurs. Pour parler d’une expérience professionnelle qui s’est soldée par un échec ou qui a tourné court, mieux vaut faire preuve d’humilité et parlé des leçons tirées. « J’apprécie lorsqu’un candidat m’explique qu’il a identifié ce qui lui a manqué pour obtenir tel poste ou relever tel défi« , illustre Fabrice Berger.

7. « J’ai divorcé »

« Un entretien, ce n’est pas le bureau des plaintes !« , rappelle Fabrice Berger. Et pourtant, il n’est pas rare que les candidats s’épanchent longuement sur une situation personnelle pour justifier un trou dans un CV, une absence d’évolution professionnelle. Le pire, c’est lorsque cette histoire devient le fil rouge de l’entretien. Or, « ce n’est pas le problème d’un recruteur, qui embauche une personne pour un projet« .

8. « Tu »

« Au fil des années, la tonalité des entretiens a changé : ils relèvent aujourd’hui davantage de l’échange que d’un enchaînement de questions déstabilisantes », se réjouit Gaël Mosny. Le corollaire, c’est que certains candidats se sentent trop à l’aise et se montrent familiers. « En fonction des niveaux de poste, le passage au tutoiement peut, par exemple, être maladroit« , illustre-t-il.

9. « Perfectionniste »

À la fameuse question « Quels sont vos défauts ?« , répondre « têtu » ou « perfectionniste« , c’est-à-dire « des défauts qui n’en sont pas vraiment« , selon Gaël Mosny, a le don d’agacer les recruteurs. Mieux vaut citer de vrais défauts, mais qui n’en sont pas pour le poste convoité : ne pas aimer la routine pour un poste aux missions variées, la timidité pour un poste qui n’est pas en front office…

10. « Le tour du poste »

Si le candidat explique qu’il a quitté son ancien job parce qu’il en a fait le tour, il admet qu’il n’a pas réussi à évoluer dans sa carrière. Résultat : le recruteur cherchera à savoir ce qui manquait à ce dernier pour ne pas être promu sur une autre fonction. Plus globalement, « mieux vaut parler d’une envie de relever de nouveaux challenges ou de se projeter dans un nouvel environnement plutôt que de se tourner vers le passé, c’est plus positif !« , estime Fabrice Berger.

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