Voici les 09 compétences qui manquent le plus aux candidats à l’emploi

Dans un monde de plus en plus globalisé et numérisé, les attentes en matière de compétences professionnelles sont en constante évolution. Si les diplômes et les qualifications techniques continuent de jouer un rôle clé, il existe un ensemble de compétences générales souvent négligées par les candidats à l’emploi.

Ces compétences, considérées comme essentielles par les employeurs, peuvent faire la différence entre obtenir un emploi convoité ou être laissé sur le carreau. Pourtant, un nombre surprenant de candidats semble en manquer.

Dans cet article, nous allons passer en revue les neuf compétences qui, selon les experts en recrutement et les directeurs des ressources humaines, manquent le plus souvent aux candidats à l’emploi.

Ces compétences vont bien au-delà de la simple expertise technique liée à un poste ou à une industrie spécifique. Elles englobent des capacités plus larges, telles que la communication, la pensée critique, le leadership et la flexibilité, qui sont précieuses dans presque tous les contextes professionnels.

1. Une bonne motivation

Selon l’étude du site de recherche d’emploi Monster.fr, une majorité de recruteurs estime que les candidats n’ont pas montré assez de motivation. « Un candidat tire sa motivation de beaucoup de choses comme le salaire, le travail proposé ou ses collègues, commente François Gougeon.

Dans les cabinets de recrutement, ce que l’on voit c’est qu’il y a beaucoup de candidats qui sont sursollicités. Ils trouvent donc rapidement et ne relancent pas leur candidature. »

Un phénomène que le fondateur du cabinet de recrutement nomme « ghosting », de l’anglais ghost, « fantôme ». « Cela veut dire que, dans un processus de recrutement où tout se passe bien, un candidat disparaît soudainement et ne répond plus.

Pourquoi ? C’est une réalité dans certains secteurs où il a plein d’offres… » Et d’ajouter : « Quand j’ai commencé en tant que directeur des ressources humaines, on demandait un peu aux candidats de faire la danse du ventre, et aujourd’hui c’est l’inverse. »

2. Être fiable

Le manque de fiabilité est intrinsèquement lié à cette faible implication ressentie par les recruteurs par le biais du peu de motivation des candidats. « Comment est-il possible de montrer de la fiabilité si vous ne répondez plus à votre potentiel employeur et qu’il doit relancer le processus de recrutement ? », s’interroge François Gougeon.

3. La capacité à travailler en équipe

Cette qualité fait partie des plus recherchées des recruteurs en 2022. « Je suis entièrement d’accord avec l’étude sur ce point, renchérit l’ancien directeur des ressources humaines.

En 2022, il y a de plus en plus d’entreprises qui travaillent en mode « collaboratif » ; avec des outils dédiés, développe-t-il. Le problème c’est que quand on a été habitué toute sa vie à travailler en tant que manager avec une hiérarchique rigide, c’est plus difficile de sortir de ses propres champs de compétences. Ça peut être compliqué pour certains. »

4. Savoir communiquer

C’est une demande d’une majorité de recruteurs qui rejoint les nouveaux modes de travail post-pandémie de Covid-19 avec la démocratisation du télétravail. « Aujourd’hui on demande beaucoup de flexibilité aux futurs salariés notamment sur leur communication. Ils doivent savoir échanger en interne mais aussi à l’extérieur de l’entreprise. »

François Gougeon relève que les recruteurs demandent aux candidats un nouveau « savoir-être », une communication qui dépasse le cadre strict de l’entreprise. « Nous demandons par exemple à nos collaborateurs d’aller sur LinkedIn, de mettre des messages. Pour certains candidats que nous rencontrons, ce n’est pas « normal ». Mais en 2022, il faut un côté plus « corporate », en interne comme à l’extérieur de la société. »

5. Avoir l’esprit critique

Concernant ce critère avancé par l’étude du site Monster.fr, le fondateur du cabinet de recrutement Happy to meet you est sceptique : « C’est plutôt surprenant de le voir là, car les candidats ne manquent pas d’esprit critique, en général, notamment grâce à la profusion d’informations disponibles. Quand il est en entretien, un candidat d’aujourd’hui est davantage préparé qu’il y a dix ans. »

6. Avoir de bonnes connaissances en informatique

C’est peut-être l’une des compétences les plus demandées par les recruteurs. Un état de fait que confirme François Gougeon : « Aujourd’hui les employeurs, de tous secteurs, attendent des candidats à l’aise avec les outils informatiques utilisés en interne. »

Il cite notamment les logiciels de messagerie internes ou encore les réseaux sociaux. « Chez nous, on n’a plus de scanner, on fait tout avec le téléphone ou en en « AirDrop » [technologie sans fil développée par Apple permettant l’échange de contenus entre deux appareils] et c’est compliqué quand un candidat n’est pas à l’aise avec ça. »

7. Assurer en gestion de projet

Le faible niveau en gestion de projet est aussi très vite repéré par les recruteurs. Un bon candidat doit montrer son appétence pour ce domaine, notamment en le mentionnant sur son CV.

« Il y a peu de candidats qui mettent en valeur les projets qu’ils ont réalisés de manière chiffrée, avec des dates et des exemples précis », détaille dans Capital Marie Hugo Lindenmeyer, autrice de l’étude Monster.fr. C’est une compétence très recherchée par les recruteurs. « Des candidats avec une réelle expertise en gestion de projets, ça ne court pas les rues », confirme François Gougeon.

8. Capacité d’écriture

Tout comme la motivation, la capacité d’écriture est l’une des compétences très recherchées par les recruteurs en 2022. « La capacité à ne pas faire de fautes d’orthographe est importante, les recruteurs recherchent aussi des candidats qui savent bien rédiger les messages. Ça paraît simple mais ça ne l’est pas. Bien écrire avec un ton, un style et rapidement… c’est pour le coup une compétence très rare. »

9. Les compétences techniques métiers

Elles regroupent les savoirs et les savoir-faire liés à un métier donné. Ces compétences incluent des connaissances techniques et des expertises. « C’est le basique d’un recrutement, mais on constate qu’il y a de plus en plus d’entreprises qui recrutent davantage sur la personnalité, un potentiel, que sur quelqu’un qui est déjà un expert. »

Avec OuestFrance

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