La mort de Jorge Mario Bergoglio, pape François, a choqué la communauté catholique et mis en branle l’ancien processus, méticuleux et plein de tradition, d’élection d’un nouveau Saint-Père. Ce système est connu sous le nom de conclave papal ; Le résultat d’une histoire qui remonte à près de mille ans. En 1059, le pape Nicolas II établit que le corps électoral du souverain pontife devait être composé exclusivement de cardinaux.
Le siège pontifical étant vacant, l’Église catholique se prépare maintenant pour le conclave. Alors que le monde attend dans l’expectative, la fumée blanche qui annoncera qui sera le prochain représentant de Dieu sur Terre. Mais comment sera-t-il choisi ?
Le début du processus de « siège vacant »
Le processus commence par la déclaration officielle de la mort du Pape. Le camerlingue, un cardinal désigné, vérifie la mort et l’anneau du pêcheur, symbole de l’autorité papale, est détruit. Pendant cette période, connue sous le nom de sede vacante, le gouvernement de l’Église était entre les mains du collège des cardinaux, composé des cardinaux.
Préparation du Conclave
Ces cardinaux, venus du monde entier, se réunissent ensuite à la Cité du Vatican pour une série de Congrégations Générales qui commence entre 15 et 20 jours après le départ du dernier Pape. Lors de ces réunions, ils discutent des défis auxquels l’Église catholique est confrontée et des qualités nécessaires pour le prochain Pontife.
Seuls les cardinaux de moins de 80 ans peuvent participer au vote du conclave, soit actuellement 140 cardinaux électeurs, un nombre qui dépasse la limite traditionnelle de 120.
Vote secret dans la Chapelle Sixtine
Au cri de « extra omnes » (tous dehors, en latin), le conclave commence. Les cardinaux, qui ont prêté serment de garder le secret, s’enferment dans la Chapelle Sixtine — magnifiquement décorée et siège de tous les conclaves pontificaux depuis 1858 — pour un premier vote le premier jour, jusqu’à ce qu’ils parviennent à élire un successeur. Une majorité des deux tiers (94 votes) est requise pour élire le nouveau Pape.
Jusqu’à quatre votes par jour sont organisés les jours suivants. Après chaque tour sans résultat, les bulletins sont brûlés, produisant la caractéristique fumée noire visible de l’extérieur. En revanche, une fumée blanche annonce l’élection d’un nouveau Souverain Pontife.