Découvrez tout ce qu’il y a à savoir sur UCAS, le système d’admission post-bac au Royaume-Uni

Acquérir une maîtrise bilingue, vivre une première expérience à l’étranger, explorer les légendaires couloirs de Cambridge ou d’Oxford…

Les raisons de choisir de poursuivre ses études au Royaume-Uni sont multiples, et pour y parvenir, la candidature doit passer par UCAS (Universities and Colleges Admissions Service), le système d’admission post-bac britannique.

En 2023, cette plateforme a traité les candidatures de 667 650 étudiants souhaitant intégrer plus de 400 universités ou établissements.

Pour les étudiants français, la procédure et les critères de sélection sont identiques à ceux des candidats britanniques.

Tout se fait en ligne, moyennant un coût d’environ 30 euros. Une soixantaine de filières sont proposées : commerce, relations internationales, psychologie, physique, musique, géographie, architecture, etc. Un peu comme une version anglaise de Parcoursup !

La différence entre UCAS et Parcoursup se manifeste surtout au niveau du calendrier, car UCAS devance largement la plateforme française.

Il est donc préférable de s’y prendre à l’avance. “Il est conseillé de commencer à réfléchir dès Pâques de la première année”, explique Louise Thomson-Fernet, dont l’entreprise Expat Student accompagne des étudiants souhaitant partir à l’étranger.

En effet, l’inscription sur UCAS se déroule bien avant celle sur Parcoursup. Pour les candidats aux universités d’Oxford et Cambridge, ainsi que pour les filières vétérinaires, médecine et dentisterie, le dossier de candidature doit être envoyé dès le 15 octobre de l’année de terminale.

Pour les autres filières, c’est aux alentours de fin janvier. Une inscription tardive est toujours possible, mais les universités ne sont pas tenues de consulter le dossier.

Les réponses aux candidatures sont généralement communiquées au plus tard à la mi-mai.

À ce stade, les élèves ont jusqu’en juin pour exprimer deux souhaits parmi les réponses positives reçues : un vœu prioritaire (“firm choice”) suivi d’un vœu de secours (“insurance choice”). Les réponses finales sont envoyées à partir du début juillet, dès que les résultats du baccalauréat sont reçus.

Ensuite, il reste l’étape du “clearing”, qui équivaut à une phase complémentaire. Début juillet, les universités proposent les places restantes, soit parce qu’elles les ont réservées pour attirer les candidats qui se décident tardivement, soit parce qu’elles n’ont pas atteint leur quota. Cette procédure se déroule tout au long de l’été.

Il est important de noter que les choix des candidats sont assez limités lors de la phase principale sur UCAS. La plateforme restreint les étudiants à un maximum de cinq vœux.

Contrairement à Parcoursup, où vos vœux peuvent couvrir une gamme allant du BTS à une classe préparatoire, en passant par une licence, un institut d’études politiques ou une grande école, UCAS présente une autre contrainte : la candidature unique.

Cela signifie que vos cinq vœux doivent concerner la même filière, mais dans différents établissements. Il est donc préférable de viser au moins un établissement de haut niveau, quitte à être ambitieux, et au moins une université plus accessible.

“Dès la première année, il est essentiel de bien comprendre le projet et les exigences de chaque filière.

Par exemple, certains bachelors de commerce sont plus axés sur les mathématiques que d’autres”, explique Louise Thomson-Fernet.

L’élément clé du dossier reste la lettre de motivation, limitée à 4 000 caractères. Cette lettre est la même pour tous les établissements auxquels vous postulez.

Son objectif est d’expliquer votre projet professionnel et de fournir des exemples concrets de votre intérêt pour le domaine choisi.

“Il est essentiel d’adopter l’esprit anglo-saxon et de bien mettre en valeur ses compétences, sans être trop modeste”, conseille Louise Thomson-Fernet. Par exemple, il est recommandé de mentionner un stage réalisé dans le domaine visé ou une lecture marquante en lien avec ce domaine.

Des exemples de lettres de motivation sont disponibles en ligne, mais d’ici 2025, le format devrait évoluer vers un formulaire de questions à remplir.

Vous devrez également compter sur vos professeurs de terminale pour rédiger une lettre de recommandation, composée de trois questions sur vous en tant qu’élève.

Ils devront également fournir des “predicted grades”, qui sont des estimations aussi précises que possible de vos futures notes au baccalauréat.

Les bulletins scolaires ne sont pas pris en compte. Seules les notes des examens officiels (baccalauréat français, troisième spécialité et brevet des collèges) sont transmises à la plateforme UCAS.

Cependant, ne pensez pas que les notes ne sont pas importantes, bien au contraire ! Si les jurys accordent une grande importance à la cohérence de votre projet, l’admission finale dépend des notes obtenues lors de l’examen du baccalauréat.

Les offres reçues à la mi-mai sont provisoires et l’admission est conditionnée à l’obtention de notes minimales au baccalauréat, définies par les universités.

Certaines filières peuvent également exiger un test d’anglais, tel que le TOEFL ou le IELTS. Il peut être utile de passer ces tests dès la classe de première.

Enfin, certaines universités peuvent imposer des examens d’admission et/ou des entretiens oraux.

“Il est d’une importance capitale de se renseigner sur la réputation de l’université pour déterminer celles qui offrent une réelle valeur ajoutée”, souligne Louise Thomson-Fernet, en rappelant que les frais de scolarité annuels au Royaume-Uni varient entre 13 000 euros et 40 000 euros et que les bourses pour les étudiants français y sont peu nombreuses.

Il est donc préférable de s’assurer que l’investissement en vaut la peine ! Par exemple, en se faisant accompagner par des professionnels ou en entrant en contact avec des étudiants français déjà inscrits dans une université britannique.

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