Elon Musk de nouveau accusé de manipulation boursière

La Securities and Exchange Commission (SEC) vient de déposer une nouvelle plainte contre Elon Musk. Le gendarme boursier américain accuse le milliardaire d’avoir effectué une manœuvre lui permettant d’économiser plus de 150 millions de dollars. Cette affaire s’ajoute à une longue liste de contentieux entre l’homme d’affaires et le régulateur.

La relation entre Elon Musk et la SEC ressemble de plus en plus à un feuilleton juridique sans fin. Le dernier épisode s’est joué cette semaine, lorsque l’autorité de régulation des marchés financiers américains a décidé de porter plainte contre le patron de Tesla et SpaceX. Au cœur de l’accusation, une manipulation présumée lors de l’acquisition de Twitter, devenu X, en 2022.

Un stratagème financier qui aurait fait économiser des millions

D’après l’enquête de la SEC, Elon Musk aurait délibérément omis de déclarer son acquisition de plus de 5 % des actions Twitter dans les délais légaux en mars 2022. Cette manœuvre lui aurait permis de continuer ses achats à un prix artificiellement bas, évitant ainsi de débourser au moins 150 millions de dollars supplémentaires. La législation américaine impose pourtant aux investisseurs de signaler rapidement toute prise de participation dépassant ce seuil, précisément pour éviter ce type de manipulation de marché.

La stratégie aurait été simple, mais efficace : en gardant secrète sa montée au capital, Musk a empêché le marché de réagir à l’information. Une fois l’annonce rendue publique, le cours de l’action Twitter avait bondi de plus de 27 %, prouvant l’impact significatif de cette information sur la valorisation de l’entreprise. Les actionnaires qui ont vendu leurs titres pendant cette période d’opacité se sont donc retrouvés lésés, vendant leurs actions à un prix artificiellement bas.

Une accumulation d’accusations qui fragilise la défense de Musk

Cette nouvelle plainte s’inscrit dans un contexte déjà tendu. En octobre 2023, la SEC avait déjà engagé des poursuites contre le milliardaire pour son refus de témoigner dans le cadre de l’enquête sur l’acquisition de Twitter. Malgré les protestations de son avocat, Alex Spiro, qui affirme que son client a déjà témoigné « à plusieurs reprises dans le cadre de cette enquête malavisée », le régulateur maintient la pression.

Les actionnaires de Twitter ne sont pas en reste. Un groupe d’investisseurs a également porté plainte contre Musk pour les mêmes motifs, estimant avoir été lésés par cette divulgation tardive. Cette convergence des accusations renforce la position de la SEC et complique la défense du milliardaire, dont la stratégie consiste à présenter ces poursuites comme une forme de harcèlement réglementaire.

Un bras de fer qui dépasse le cadre de Twitter

L’histoire entre Elon Musk et la SEC ne se limite pas à l’affaire Twitter. En 2018, le régulateur avait déjà sanctionné le milliardaire pour des tweets concernant Tesla, l’obligeant à payer une amende de 20 millions de dollars et à renoncer à la présidence du conseil d’administration de l’entreprise. Cette succession de confrontations dessine le portrait d’un entrepreneur en conflit permanent avec l’autorité de régulation.

Une accumulation d’accusations qui fragilise la défense de Musk

Cette nouvelle plainte s’inscrit dans un contexte déjà tendu. En octobre 2023, la SEC avait déjà engagé des poursuites contre le milliardaire pour son refus de témoigner dans le cadre de l’enquête sur l’acquisition de Twitter. Malgré les protestations de son avocat, Alex Spiro, qui affirme que son client a déjà témoigné « à plusieurs reprises dans le cadre de cette enquête malavisée », le régulateur maintient la pression.

Les actionnaires de Twitter ne sont pas en reste. Un groupe d’investisseurs a également porté plainte contre Musk pour les mêmes motifs, estimant avoir été lésés par cette divulgation tardive. Cette convergence des accusations renforce la position de la SEC et complique la défense du milliardaire, dont la stratégie consiste à présenter ces poursuites comme une forme de harcèlement réglementaire.

Un bras de fer qui dépasse le cadre de Twitter

L’histoire entre Elon Musk et la SEC ne se limite pas à l’affaire Twitter. En 2018, le régulateur avait déjà sanctionné le milliardaire pour des tweets concernant Tesla, l’obligeant à payer une amende de 20 millions de dollars et à renoncer à la présidence du conseil d’administration de l’entreprise. Cette succession de confrontations dessine le portrait d’un entrepreneur en conflit permanent avec l’autorité de régulation.

L’enjeu dépasse désormais le simple cadre de Twitter. Il questionne la capacité des régulateurs à encadrer les actions des grands patrons de la tech, particulièrement ceux qui, comme Musk, utilisent leur influence médiatique et leur fortune pour repousser les limites du cadre réglementaire. La réponse de la justice à cette nouvelle plainte pourrait donc créer un précédent important.

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