L’abolition de la discrimination positive dans les universités américaines : Un débat houleux sur l’égalité des chances

Un an après avoir révoqué le droit constitutionnel à l’avortement, la Cour suprême américaine a mis un terme, ce jeudi 29 juin, aux programmes universitaires de discrimination positive prenant en compte la couleur de la peau ou l’origine ethnique des candidats.

Six juges conservateurs ont voté en faveur de la fin de ces mesures, jugées contraires à la clause de protection égale du 14e amendement de la Constitution des Etats-Unis.

Trois juges progressistes ont au contraire défendu ces mesures de discrimination positive, qui visent à améliorer la représentation de minorités dans les institutions d’éducation et sur le marché du travail.

Dans un contexte de vive controverse, la question de l’abolition de la discrimination positive dans les universités américaines fait l’objet d’un débat passionné.

Alors que cette politique visait à promouvoir l’égalité des chances en favorisant l’accès des groupes historiquement défavorisés à l’éducation supérieure, certains critiques soutiennent désormais qu’elle crée une nouvelle forme de discrimination.

En effet, la discrimination positive, également appelée “Affirmative Act”, a été mise en place aux États-Unis dans les années 1960 et 1970 pour remédier aux inégalités persistantes dans le système éducatif et professionnel.

Elle se traduisait par des politiques de quotas ou de préférences pour les candidats issus de minorités raciales, ethniques ou socio-économiques, afin de compenser les désavantages historiques qu’ils ont subis.

Cependant, ces dernières années, des voix critiques se sont élevées contre la discrimination positive, arguant qu’elle entraîne une discrimination inverse envers les étudiants non concernés par ces préférences.

Des opposants affirment que les critères de sélection basés sur la race ou l’origine ethnique sont injustes et que l’accès à l’université devrait être basé uniquement sur le mérite individuel.

L’abolition de la discrimination positive soulève de nombreuses questions complexes. Certains soutiennent que cela conduirait à une diminution de la diversité sur les campus universitaires, limitant ainsi les perspectives d’apprentissage et l’enrichissement de l’expérience étudiante.

D’autres estiment que cela favoriserait une concurrence plus équitable entre les candidats et garantirait une évaluation objective des qualifications.

Le débat est également influencé par des facteurs politiques et idéologiques. Certains conservateurs considèrent la discrimination positive comme une forme de “discrimination inverse” et s’opposent à toute politique qui prendrait en compte la race ou l’origine ethnique dans les décisions d’admission.

D’un autre côté, certains progressistes défendent l’idée que la discrimination positive est nécessaire pour corriger les injustices historiques et promouvoir la diversité.

Le sujet est actuellement examiné par la Cour suprême des États-Unis, qui a déjà rendu des décisions importantes sur la question.

Il faut noter que juste après les décisions de la cour suprême Américaine d’abolir la discrimination positive  ce jeudi 29 juin, Joe Biden, le président Américain a montré son désaccord face à cette décision.

Cependant, contrairement à son successeur, l’ancien président Donald Trup serait ravi de la décision de la cours suprême, puisqu’il aurait affirmé dans un communiqué d’après le site reuters.com, “un grand jour pour l’Amérique, (…) Les personnes dotées de capacités extraordinaires et de tout ce qui est nécessaire pour réussir (…) sont enfin récompensées”.

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