L’espace Schengen, qui regroupe une grande partie des pays européens, est une zone prisée par de nombreux voyageurs à travers le monde. Cependant, obtenir un visa pour ces pays n’est pas toujours une mince affaire.
Parmi les principales raisons de refus des demandes, figure l’utilisation de documents falsifiés. Un point sur lequel insiste Anita Heber, porte-parole de la Commission européenne en charge des affaires intérieures.
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Les problématiques liées à l’obtention du visa Schengen
La principale pierre d’achoppement lors de la demande de visa Schengen reste les documents justificatifs. Un dossier complet et authentique est le sésame indispensable pour obtenir un visa.
Malheureusement, les États membres ont identifié que l’utilisation de faux documents est monnaie courante.
L’Union européenne, consciente de cette problématique, travaille d’arrache-pied pour simplifier et améliorer le processus de demande.
Cependant, malgré les efforts de l’UE, la décision finale concernant l’attribution du visa demeure du ressort des États membres, souligne Anita Heber, la porte-parole de la Commission européenne en charge des affaires intérieures.
Les conséquences de la pandémie sur la demande de visa Schengen
Si les faux documents demeurent un réel problème, la pandémie de Covid-19 n’a fait qu’exacerber les défis liés à l’obtention d’un visa Schengen. Depuis la reprise des voyages internationaux post-pandémie, un autre problème est apparu : l’attente interminable pour obtenir un rendez-vous de dépôt de demande.
Que ce soit pour des raisons personnelles ou professionnelles, ces retards ont perturbé les plans de nombreux voyageurs.
Rendez-vous et délivrance du visa : les explications de l’UE
Face à l’indignation croissante des demandeurs, l’UE, par le biais d’Anita Heber, a tenu à clarifier la situation. Selon elle, les restrictions de voyage liées à la pandémie ont conduit certains États membres à réduire leur personnel consulaire ou à mettre fin à leurs contrats avec des prestataires externes.
Cette réduction soudaine, combinée à une demande en forte hausse, a inévitablement créé un goulot d’étranglement.
Vers une numérisation du processus de visa
La bonne nouvelle, toutefois, est l’adoption prochaine d’un visa Schengen numérique. Comme l’indique Anita Heber, ces visas comprendront un code-barres bidimensionnel sécurisé.
Cette démarche s’inscrit dans la volonté de l’UE de moderniser et d’accélérer le processus de délivrance, tout en garantissant la sécurité des informations.