Un cas de Mpox détecté à Lomé : Les autorités togolaises en alerte

Un cas de Mpox détecté à Lomé Les autorités togolaises en alerte

Le gouvernement togolais a annoncé aujourd’hui la détection d’un cas de Mpox (variole simienne) chez une femme de 22 ans, résidente dans le district sanitaire du Golfe, région du Grand Lomé.

La patiente, actuellement hospitalisée dans le service des maladies infectieuses, aurait contracté la maladie par contact direct ou indirect avec du sang, des liquides organiques ou des lésions cutanées d’animaux infectés.

Selon le communiqué officiel, la transmission interhumaine peut se produire par contact étroit, notamment lors de rapports sexuels, via des sécrétions respiratoires infectées, des lésions cutanées ou des objets contaminés par des liquides biologiques. La maladie se manifeste généralement par de la fièvre, des éruptions cutanées et, dans certains cas, peut entraîner le décès.

Face à cette situation, le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique a pris des mesures immédiates : renforcement de la surveillance épidémiologique, alerte précoce, confirmation des cas, sensibilisation de la population sur les mesures préventives et conduite à tenir en cas de suspicion.

Le gouvernement a également appelé à adopter des comportements préventifs, tels que se laver régulièrement les mains à l’eau et au savon, protéger nez et bouche en cas d’éternuement ou de toux, et éviter tout contact avec le sang ou les liquides biologiques de personnes suspectes ou confirmées.

Le personnel de santé le plus proche a été mobilisé pour une prise en charge rapide et adéquate. Les autorités sanitaires insistent sur l’importance de la vigilance citoyenne pour contenir la propagation de cette maladie. « Le Mpox peut être guéri s’il est détecté et pris en charge précocement », précise le communiqué.

Le gouvernement togolais a réaffirmé son engagement à lutter contre cette maladie et à protéger la population, tout en appelant à la collaboration de tous pour limiter les risques de propagation.

C’est quoi le Mpox ?

Le Mpox, ou variole simienne, est une maladie infectieuse causée par le virus Monkeypox, appartenant à la famille des orthopoxvirus, comme la variole. Il a été identifié pour la première fois chez des singes en 1958, d’où son nom, mais il circule principalement chez des rongeurs et peut se transmettre à l’humain.

Transmission : Le virus se propage par contact direct avec des animaux infectés (via sang, liquides organiques, lésions cutanées ou muqueuses), ou entre humains par contact étroit (peau, sécrétions respiratoires, rapports sexuels, objets contaminés).

Symptômes : Ils incluent de la fièvre, des maux de tête, des douleurs musculaires, un gonflement des ganglions lymphatiques, suivi d’une éruption cutanée (souvent sur le visage, les mains ou les pieds) qui évolue en pustules. Dans certains cas graves, des complications peuvent survenir, voire entraîner le décès, notamment chez les personnes immunodéprimées.

Traitement et prévention : Il n’existe pas de traitement spécifique, mais les soins de support (hydratation, gestion de la fièvre) aident à la guérison dans la plupart des cas. Un vaccin contre la variole peut offrir une certaine protection. Les mesures préventives incluent l’hygiène des mains, l’évitement des contacts avec des personnes ou animaux infectés, et l’isolement des cas confirmés.

Le Mpox est moins contagieux que la variole, mais il reste une préoccupation de santé publique, comme l’illustre le cas récent à Lomé, où les autorités togolaises ont renforcé la surveillance.

Un cas de Mpox détecté à Lomé  Les autorités togolaises en alerte

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

Lire aussi